dimanche 30 décembre 2012

VENDEE GLOBE

A la veille de ce réveillon qui enterrera 2012, je vous propose une bouffée d'oxygène et d'embruns en faisant un petit tour sur le site de la course du Vendée-Globe. N'oubliez-pas votre bouée de sauvetage !


vendredi 28 décembre 2012

LA GALERIE DE MAJORIE

Professionnel ou amateur d'art, vous cherchez du matériel et des conseils ? Dirigez-vous vers la Galerie de Majorie. On vous y initiera aussi à la "peinture par numéro", histoire de vous transformer en Picasso ou Rembrandt du dimanche ! Un site commercial, certes, mais très convivial. Bonne visite.

lundi 24 décembre 2012

JOYEUX NOEL

Aux chrétiens d'abord, catholiques, réformés, orthodoxes, coptes, mormons, etc.,
Aux juifs d'Israël et à ceux du monde, 
Aux agnostiques et aux athées, hésitants et confirmés,
Aux musulmans chiites et sunnites, pratiquants et dilettantes,
Aux bouddhistes, aux hindous, aux animistes,
Aux extravertis et aux introvertis,
Aux malades comme aux bien portants
Aux pantouflards et aux fêtards,
Aux scientifiques et aux artistes,
Aux surfeurs de la mer comme à ceux du web
Aux aventureux et aux timides,
Aux petits comme aux grands,
Aux pauvres et aux riches,
Aux travailleurs et aux paresseux,
Aux chanceux et aux aimants à guigne,
Aux généreux et aux égoïstes,
A ceux qui répondent, à ceux qui tendent l'autre joue,
Aux anonymes et aux stars,
Aux électeurs et à ceux qui ne votent jamais,
Aux automobilistes et aux piétons
Aux rigolos et aux tristes
Et bien davantage à certains qu'à d'autres, davantage à ceux qui auront compris l'esprit de cette fête...

Je veux souhaiter un
TRES JOYEUX NOEL

mercredi 19 décembre 2012

AVAAZ

Oui, plus de 17 230 900 inscrits sur AVAAZ, le mouvement mondial qui dénonce tous les abus et toutes les dérives, un mouvement humaniste au sens noble. Rejoignez ces indignés de tous les pays, et apportez votre pierre à un monde meilleur en donnant, pour ceux qui peuvent, ou en signant les pétitions.

dimanche 16 décembre 2012

THE HOBBIT...je l'ai vu...!

... et en 3D. Bon, on en prend plein la vue mais je trouve personnellement que la beauté des paysages n'en tire pas grand chose. Et il y a de quoi se régaler l’œil. On découvre entre autre une vue de Fontcombe en plan large, et pour une fois assez longtemps pour qu'on puisse l'apprécier. "La dernière maison simple en Terre du milieu" est plus fidèle à la description faite dans "Le Seigneur des Anneaux" version écrite : belle, immense, complexe...
Le film commence le même jour que le premier volet de la trilogie, quelques heures auparavant (Frodon s'appête à partir dans les bois surprendre Gandalf qui arrive avec ses feux d'artifice), le flash-back arrive peu après. Le personnage de Bilbon jeune est assez fidèle au livre, peut-être un peu moins benêt, et plus "aristocrate".
On découvre aussi Radagast, magicien proche de la nature, et ses lapins de course, très Lewis Carol pour le coup. Même la forêt a un effet assez carton pâte, moins réaliste que Fangorn dans les épisodes ultérieurs mais qui a tellement plus de charme !
Des scènes rappellent ce qu'on a vu précédemment dans la trilogie : notamment la poursuite par les Ouargues, et les plans à l'intérieur de la mine, avec les orques qui courent dans tous les sens. J'ai personnellement moins apprécié cette partie du film, où la débauche d'action et d'effet spéciaux brouille le regard, à fortiori en 3D. Les Nains et Gandalf sont difficiles à suivre.
Rappelons que "Le Hobbit" a été à l'origine écrit pour les enfants, ce qui est moins vrai concernant la suite, plus sombre, du "Seigneur des Anneaux". Le film adopte ce ton, en se voulant plus humoristique, bien que le comique de situation et du dialogue soit assez attendu, dès l'entrée en scène des nains.
Malgré un certain sentiment de "déjà vu", plus ou moins prévisible, j'ai passé un excellent moment. Vivement la deuxième partie !



vendredi 14 décembre 2012

DANS LE MONDE DE MICHAEL JACKSON

Les fans du mythique des chanteurs et danseurs de ces 40 dernières années, auront le plaisir de lire sur La vie des idées.fr un excellent article sur la Star Michael Jackson, avec un éclairage socio-psychologique, par Sylvie Laurent. Il y a même un fichier pdf à télécharger. Régalez-vous !


mercredi 12 décembre 2012

NAMASTE RAVI SHANKAR


Toute la toile en parle : Ravi Shankar nous a quitté. Cet immense artiste dont il est dit qu'il a influencé les Beatles, est décédé à l'âge vénérable de 92 ans. Vous trouverez une biographie succincte sur Wikipedia en français, et en anglais.

"Le son particulier du sitar, avec tous ses effets de résonance sympathique, attira très vite les musiciens rock des années 1960, en pleine recherche d'originalité, d'effets exotiques mystérieux et psychédéliques. En 1966, George Harrison des Beatles devint son élève et joua du sitar sur Norwegian Wood, puis d'autres titres par la suite. Brian Jones des Rolling Stones utilisa également le sitar sur Paint It, Black. Collin Walcott (qui fondera le groupe Oregon) fut le premier musicien occidental à intégrer le sitar et les tablâs dans la plus grande partie de ses compositions, après avoir été roadie sur une tournée de Ravi Shankar."

Ravi Shankar a été l'un des ambassadeurs de cette Inde fascinante, au travers de sa musique, un pays magique (que j'admire, personnellement), où nombre d'occidentaux sont allés se ressourcer. Vous trouverez son site (en anglais) ici. Il était le père de la magnifique Nora Jones.

Je vous invite à écouter cet artiste sur la liste Deezer de la colonne de gauche.

jeudi 6 décembre 2012

PERE NOEL AU MUSEE


... Au musée de la poupée, bien sûr ! Le barbu ventripotent n'est pas prêt de disparaître. Je vous invite à une petite visite sur le site du musée, où vous pourrez admirer diverses interprétations de notre Père Noël, par l'atelier Two Sisters Studio, basé au Canada. Pays de neige s'il en est. Vous verrez que parfois le bonhomme ressemble à s'y méprendre à nos bons vieux gnomes ou lutins. Ce qui m'a frappé c'est que la majorité d'entre eux fait la gueule. C'est le Père Noël, le lendemain de sa tournée, quand il est crevé et qu'il ne faut pas le faire ch... !

vendredi 30 novembre 2012

EN FIN DU MONDE !


Petite revue de la fin du monde au travers de mes films et mes romans préférés.


LA FIN DU MONDE PAR L'IMAGE

Distinguons d'abord les films qui racontent la fin du monde elle même, et les films post-apocalyptiques qui narrent ce qui se passe après.

Dans la série des films racontant la fin du (d'un) monde, ou trouvera différents genres :
- Les films catastrophe, genre renouvelé avec Roland Emerich (Armaggeddon, 2012), Michael Bay (Le jour d'après), ou Mimi Leder (Deep Impact), Jon Amiel (Fusion) ; avec des précédents célèbres parmi lesquels les films de tremblement de Terre des années 70.
- Les films "biologiques" : prolifération d'un virus (Virus, Contagion, l'armée des douze singes) créant une pandémie ou un début de pandémie (la Chose, répétition de fin du monde en vase clos).
- Les films d'Alien : L'invasion des profanateurs de sépulture (culte), La Guerre des Mondes, Independance day, Terre champ de bataille
- Les films de zombies, sous genre des films biologiques (28 jours plus tard et sa suite de Dany Boyle, en 2002 ; Life Force de Tobe Hooper avec la sculpturale Mathilda May, en 1985 ; Je suis une légende, de Francis Lawrence en 2007, avec Will Smith ; La série des Résident Evil avec Milla Jovovich)
- Les films technologiques (Matrix des frères Wachowski en 1999, film devenu culte ; Terminator de James Cameron en 1984 et qui a eu la longue suite que l'on sait ; Le dernier survivant de Geoff Murphy sorti en 1985)
- Les films d'espionnage/ guerre nucléaire (Le jour d'Après première édition de Nicolas Meyer sorti en 1983 ; La somme de toutes les peurs de Phil Alden Robinson, 2002) ou la fin du monde est évitée de justesse.)
- Les films mystiques (Le très célèbre Damien ou la malédiction, et ses suites ; La fin des temps, avec Arnold Shwarzenneger en 1999, ou plus récemment : Légions de Scott Charles Stewarts, un navet notoire mais qui a le mérite de présenter une vision assez originale de l'apocalypse.

Dans la plupart des cas, il n'y a pas vraiment de fin DU monde mais la fin du monde que nous connaissons. Rares sont les films qui voient la destruction totale de la Terre, bien que certains l'évoquent, tel Prédictions D'Alex Proyas, avec Nicolas Cage ou le psycho-bizarre Melancholia, de Lars Von Trier.
Dans la lignée des films biologiques, on notera un sous-genre : la révolte de la nature, dans Phénomènes de Night Shyamalan, ou sous un angle différent : la planète des Singes.

Les films post-apocalyptiques pourraient être les classés de la manière suivante : 
Les films où l'humanité est réduite à la survie et tombe dans une barbarie ou anarchie plus ou moins avancée.
- La machine à voyager dans le temps (où on voit le héros perdu dans un futur très lointain où l'humanité a régressé)
- Le fils de l'homme (l'humanité est devenue stérile)
- Mad Max (qu'on ne présente plus. Cultissime)
- La route (un monde apocalyptique revu sous un regard très actuel)
- Le livre d'Eli (et sa fin en twist)
- Postman (avec Kevin Costner, une belle fable sur le renouveau de l'humanité après une période de barbarie, vu au travers d'un survivant qui s'improvise facteur pour échapper à une horde de sauvages)
- Waterworld (une sorte de Mad Max sur l'eau)
- Le règne du feu (ou l'extermination des humains par des dragons. Scénario tiré par les cheveux mais finalement bien mené)
- Les exterminateurs de l'an 3000 (série B des années 80 truffée de clichés, mais traitant d'un problème très réel autour de la sauvegarde et la consommation de l'eau)

Les films où l'humanité se retrouve esclave des machines (Matrix, Terminator), d'un système dictatorial (Aeon Flux, Judge Dredd, Equilibrium, 1984, l'âge de cristal, Dark Angel et le tout récent Hunger games), ou d'extraterrestres (Terre champ de bataille) et parfois sans le savoir (Invasion Los Angeles).


LA FIN DU MONDE PAR ÉCRIT

Les écrits et romans les plus marquants parlant ou évoquant la fin du monde sous toute ses formes :
- L'Apocalypse de Saint-Jean (le premier de tous !). Ecrit sur l'île de Patmos, ce livre qui clôt la Bible relate les visions données à Jean, narrant la fin du monde et le retour sur Terre du Messie, après une période de troubles et de souffrance pour l'humanité. Une prophétie maintes fois annoncée sous forme diverses dans la Bible, y compris par le Christ lui-même dans le nouveau testament.
- Malevil (Robert Merle) - Monde post apocalyptique à la française, montrant bien la progression de la barbarie et de la folie au travers d'un petit groupe de survivants
- Une Rose au Paradis (René Barjavel) ou la vie d'une famille de survivants enterrés dans un bunker. Allégorie à peine voilée d'une nouvelle genèse.
- La troisième humanité (Bernard Werber) où l'on découvre qu'il y a déjà eu plusieurs apocalypse par le passé, pour les dinosaures d'abord, puis pour une humanité de géants ayant vécu 8000 ans avant notre ère, et dont serait issue la légende de l'Atlantide.
- La planète des Singes (Pierre Boulle) ou comment les singes ont pris la place de l'homme. Une histoire-miroir de notre société égocentrique et guerrière.
- Le Fléau (Stephen King). L'extermination vue par le maître de l'épouvante. Un regard somme toute assez romantique sur un monde contaminé
- L'Hiver d'Helliconia (Brian Aldiss) ou comment l'humanité usée, blasée et fatiguée finit par disparaître dans un lointain futur, pour continuer à survivre sur une planète aux conditions météo extrêmes due à sa position entre deux soleils, l'un mourant, l'autre jeune. Ces conditions renouvelant la race au moyen d'exterminations périodiques par un virus appelé "Hélicon".
- Chants de la Terre lointaine (Arthur C. Clarke) ou la fin de notre planète et du système solaire dans la transformation du soleil en super-nova, et comment l'humanité a essaimé les étoiles.
- Les enfants d'Icare (Arthur C. Clarke) ou le destin de l'humanité suivi et orienté par une race d'extraterrestres supérieurs, mais condamnés à la stagnation évolutive, et à l'apparence du démon. Une humanité qui finit par mourir à petit feu, privée de ses enfants qui sont passés à un autre stade de l'évolution.
- Demain les chiens (Clifford D.Simak), ou comment l'humanité découvre par accident que les conditions en apparence épouvantables existant sur Jupiter sont en fait un eco-système permettant une métamorphose de l'homme en une sorte de monstre omniscient qui ne connait plus ni la souffrance ni la faim ni aucun besoin matériel. Les hommes, déjà devenus agoraphobes et individualistes émigrent tous sur Jupiter, laissant la planète à des chiens évolués et dotés de la parole. Ici il s'agit d'une fin plutôt agréable et choisie du genre humain.



L'ATTRAIT DE L'INCONNU

Qu'est-ce qui explique donc le succès de ce qu'on appelle l'Eschatologie ?
• Le plaisir de se faire peur… qui ne se produit que lorsqu'on sait pertinemment qu'on est en sécurité, et qui agit comme une sorte de piqure de rappel pour nous prouver que nous sommes "normaux", que nous sommes capables d'avoir peur. La peur étant un ressenti indispensable, inscrit dans nos gènes, pour nous préserver du danger.

• Le fait d'assister à la destruction d'un monde qui ne nous convient pas, que l'on en soit conscient ou pas. Le plaisir jouissif de la destruction intervient comme un exutoire à nos colères les plus courantes et aussi à nos rages et nos frustrations les plus profondes. Certains franchissent la ligne jaune et passent à l'acte en devenant acteur de la fin de "leur" monde, ou de ce qu'il perçoivent du monde.

• Le fait que cette fin du monde offre un espoir de renaissance pour un monde que se promet meilleur, mais ce n'est pas cela qui a de l'intérêt. L'intérêt premier est de vivre dans un "nouveau" monde vierge, nettoyé, sans "tâches". On aurait alors la possibilité de tout recommencer en évitant les erreurs du passé. C'est ce qui a motivé tous les émigrants volontaires, de tout temps, même si le futur pour eux c'est l'inconnu. Et cet inconnu exerce aussi un attrait indiscutable.

jeudi 29 novembre 2012

NOEL SELON THOMAS KINKADE

L'approche des fêtes et le thème de Noël m'ont fait découvrir l'oeuvre d'un peintre,Thomas Kinkade . Un artiste qui nous a quitté cette année.
"Thomas Kinkade (January 19, 1958 – April 6, 2012) was an American painter of popular realistic, bucolic, and idyllic subjects. He is notable for the mass marketing of his work as printed reproductions and other licensed products via The Thomas Kinkade Company. He characterized himself as "Thomas Kinkade, Painter of Light," a phrase he protected through trademark but one originally attributed to the English master J.M.W. Turner (1775–1851).He was claimed to be "America's most-collected living artist" before his death with an estimated 1 in every 20 American homes owning a copy of one of his paintings." [Wikipedia]
Le peintre de la lumière a son style propre, un peu naïf, mais tellement poétique. Les scènes qu'il dépeint ont aussi une connotation religieuse.
A key feature of Thomas Kinkade's paintings are their glowing highlights and saturated pastel colors. Rendered in highly idealistic American scene painting values, his works often portray bucolic, idyllic settings such as gardens, streams, stone cottages, lighthouses and Main Streets. His hometown of Placerville (where his works are omnipresent) is the inspiration of many of his street and snow scenes. He has also depicted various Christian themes including the Christian cross and churches.
... and Christmas too ! Et je vous ai dégotté quelques tableaux, exposés chez Anne of green Gable, un site-forum dans la même veine. J'aime particulièrement les scènes de maisons sous la neige. Des maisons en fête, où il y a de la vie, ce qui contraste avec l'extérieur hivernal sombre et froid.


mercredi 28 novembre 2012

LES CINQ LÉGENDES


Présenté comme LE film de Noël 2012, les Cinq légendes ont été réalisées par Peter Ramsey, un relatif inconnu dans le milieu de l'animation, qui a pondu un précédent opus sous le titre fort révélateur de : "montres contre Aliens : les citrouilles mutantes venues de l'espace." 
Le visionnage de la BA laisse augurer une histoire fantastique bien dans l'esprit de Noël, avec humour décapant au menu. En revanche, le graphisme ne m'a pas vraiment convaincu. Je trouve les personnages un peu rigides, façon jeu vidéo pour carte graphiques d'entrée de gamme.
Si vous voulez vous faire une idée avant d'aller le voir, je vous ai déniché une petite critique sur La Bobine sélective.
Dans la même veine, tous les ans exploitée, du conte de noël animé, citons pêle-même : Le drôle de Noël de Scrooge, original à plus d'un titre, le très réussi Pôle Express, ou plus récemment, Les aventures  de la famille Noël.

A L'image du jour de la fête elle-même, ce qu'il y a d'intéressant dans les films traitant de Noël, c'est l'ambiance, les à-côtés, la préparation de la fête, les aventures connexes. Tout cela participe à la magie de Noël. Après tout, le moment d'ouvrir les cadeaux est le plus fort, après, les enfants s'amusent mais la magie se termine assez vite. 
Parmi les éléments qui entrent dans le grand jeu de la féérie, il y a aussi, paradoxalement, la mise en lumière de ceux pour qui Noël s'annonce mal. La pauvreté, l'hivers et le froid glacial, la solitude entrent souvent dans la trame des histoire, qui, comme toujours, finissent bien. 

A l'heure où les plus fragiles d'entre nous subissent  de plein fouet les conséquences de la crise, je voudrais lancer ici un message de solidarité. Pour que votre Noël soit vraiment parfait, pensez à ceux qui sont dans la misère et la précarité. Donnez. Rapprochez-vous de votre mairie et demandez comment donner des jouets dont vos enfants ne se servent plus, faites les brocantes et les vide-greniers pour récupérer des jouets encore en bon état afin de les offrir à des petits qui n'auront pas la chance d'avoir un Noël féérique. Puis, au moment d'ouvrir vos cadeaux, pensez à ces enfants auxquels vous aurez rendu le sourire.

dimanche 25 novembre 2012

mARTin

"Je photographie ce que je ne désire pas peindre et je peins ce que je ne désire pas photographier".

Comme quoi, cet artiste-là adopte ces deux approches indifféremment, selon ses envies ou tout simplement sa vision de la scène qu'il désire immortaliser. Ça ne rend forcément pas pareil. Et l'homme est multi-cartes : sur on site il est décrit comme "Peintre figuratif romantique et abstrait lyrique, fresquiste, peintre en décor, designer (voir les pages FRESCO), illustrateur et info-graphiste, professeur, conférencier, photographe, webmestre, auteur/compositeur, multi-instrumentiste, chanteur... mais timide !"
Avec un CV pareil, il doit être sollicité ! 
J'ai déniché sur son site cette jolie peinture d'un enfant endormi, en attendant probablement le Père Noël, devant un feu de cheminée. Sûr que le barbu en rouge ne passera pas par là avant que les braises ne soient froides !
Devant l'enfant, un verre de lait et des biscuits, pour le Père Noël sans doute. Les traits du visages sont très bien rendus. On peut y lire la fatigue d'un petit garçon qui a veillé tard. La position des mèches de cheveux laisse penser qu'il a transpiré un peu, car celles-ci semblent collées à sa peau.
Un beau tableau d'ambiance de Noël, pile un mois avant la fête de la Nativité, à admirer avec toutes les autres créations de mARTin...

© mARTin



mercredi 21 novembre 2012

AUTOMNE


Nous sommes presque à un mois de Noël, et dans l'hémisphère nord, c'est l'automne. Une saison qui me fait rêver, personnellement, parce que je ne l'ai jamais vue de mes yeux. Je me contente d'admirer les innombrables photos et peintures faites sur le sujet. 

Bien sûr, les feuilles qui jaunissent et qui tombent sont devenues une sorte d'image d’Épinal,  un lieu commun. Mais de ma lointaine île, elle gardent ce je ne sais quoi de charme, et j'entend "charme" dans tous les sens du terme. La nature qui se prépare à l'hivers invite à une introspection, un repli stratégique sur nous-mêmes, pour mieux réfléchir et aborder l'année nouvelle sous de meilleurs auspices.
Ce charme existe aussi, peut-être, par le fait que je ne ressens pas la température qui baisse et que je ne vis pas les journées pluvieuses et grises (et je suis frileux). Pourtant, beaucoup de gens aiment cela. C'est une question de point de vue, de posture vis-à-vis de l'évènement, une posture en grande partie influencée par notre état mental intérieur et par notre environnement immédiat. 
Je vous invite à cette contemplation tout en (re)lisant des poèmes sur le thème de l'automne, à découvrir sur Canalblog.

Chez moi, en cette période, certains de nos arbres prennent aussi des couleurs, à l'image de nos flamboyants, précédés de peu par les Jacarandas... puis les vergers de letchis entrent dans la danse, pour le plus grand plaisir de nos yeux et aussi de nos papilles. 

Jacarandas

mercredi 14 novembre 2012

ESPACE

Galerie Photos - Epsilon Eridani sur Futura-Sciences

Vous avez la tête dans les étoiles ? Allez donc sur Futura-science, vous y trouverez des "vues d'artistes" des exo-planètes trouvées à ce jour (entre autres). Aucun intérêt artistique bien sûr, mais ça fait toujours rêver !

mardi 13 novembre 2012

MIKE

Info ou intox ?
Si on en croit tubular.net, Mike oldfield préparerait un nouvel album. Et ce serait un album de rock.
Le texte date du début du mois. Et le projet à l'air d'être bien entamé.


lundi 12 novembre 2012

FEMMES, POUVEZ-VOUS ÊTRE AINSI REINES ?

Dans les mondes fantastiques, qui sont un peu l'inspiration première de ce blog, les créatures féminines ont une place prépondérante. On pense bien sûr aux fées, présentes dans la littérature occidentale, et auxquelles nous sommes accoutumés depuis le berceau, nous autres européens de l'ouest. Il y a  aussi les sorcières, dont l'une d'entre elles, bien de chez moi, appelée Gran mèr Kal
Dans un registre plus proche de notre monde "réel", il y a aussi les amazones, ces femmes guerrières entourées d'une aura de mystère ; et... les sirènes, créatures aquatiques, anciennement dangereuses, mais que les temps modernes et le cinéma ont "assagi", redorant leur blason.
Il faut savoir que dans les sociétés traditionnelles, le matriarcat est monnaie courante. Et c'était encore plus vrai au temps de nos ancêtres, quand les contes et légendes sont nés.
Les femmes avaient un rôle essentiel dans les tribus. Le premier d''entre eux étant bien sûr la procréation, et la mise au monde des mâles guerriers et chasseurs, indispensables pour protéger le clan et ramener la nourriture. Mais pas seulement. Leur rôle d'arbitre et leur sagesse préservait le ciment de la tribu. Mais ce qui a, de tout temps, retourné la tête et le coeur des hommes, c'est le travail de séduction développé par la gente féminine. S'il est question, au départ, de perpétuer l'espèce en générant des individus les plus solides possibles, la séduction a dépassé ce stade pour devenir un art.
Il est clair que certains hommes se sont mis à redouter les femmes à cause de cela. Voyant sans doute leurs compagnons amoureux être moins efficaces à la chasse ou se faire tuer à la guerre par manque de concentration. Or, il ne suffit pas grand chose à l'imagination humaine pour amplifier tout ce qui est naturel et somme toute banal. Les sirènes et leur chants redoutables sont certainement issus de ce pouvoir de séduction bien réel qu'on les femmes, et certaines davantage que d'autres.
Du reste, dans la réalité, combien d'hommes sont devenus complètement fous à cause d'une passion, allant jusqu'à toutes les extrémités : le suicide et le meurtre.
De la Grèce antique à la Scandinavie en passant par la France et l'Angleterre, les Sirènes (appelées Ondines) ont mené la vie dure aux marins. 

mercredi 7 novembre 2012

ORIENTESPACE

Pour tout savoir sur ce qui se passe dans le monde culturel en Algérie, au Maroc et en Tunisie, rendez-vous sur orientespace.com, un site très complet et qui ratisse large, de la gastronomie à la littérature en passant par la musique.
Non, il n'y a pas qu'en Europe qu'il se passe des choses intéressantes !

mercredi 31 octobre 2012

STAR WARS OU LA FIN DU REVE

Celui qui ne sait pas que LucasFilm a été racheté par Disney vit dans un trou perdu et ne sait même pas ce que "internet" veut dire. Quelque part, il a de la chance.

Et quand j'apprend qu'ils vont nous pondre une suite à StarWars, je saute au plafond. Et la lecture de cet article n'est pas fait pour me calmer !
Pourquoi s'acharner à faire des suites à tout ? ah, oui... bien sûr...pour faire du pognon. Au détriment du rêve. Car rien ne nous dit que ces suites seront à la hauteur des deux précédentes trilogies, qui, à mon sens, se suffisent à elles-mêmes. Le père Lucas l'avait lui-même dit : StarWars, c'est l'histoire d'Anakin Skywalker. Le personnage mort, rien ne justifie une suite. Mais l'homme se renie, je dirais même se prostitue pour une retraite dorée, livrant cette magnifique histoire aux griffes et aux dents longues de Mickey ! 

On a cassé le rêve. A force d'exploiter un filon, on finit par l'épuiser et briser ce charme subtil qui nous transportait ailleurs. StarWars était entré jusqu'ici dans une sorte de bulle où le temps s'est arrêté. Déjà, les enjeux, les personnages, l'intrigue sont le reflet de l'âme humaine elle-même, dans tout sa lumière et toute sa noirceur. Les thèmes abordés y sont en effet éternels, intemporels.
Maintenant on veut sortir StarWars de sa bulle et en faire une exploitation commerciale. C'est très triste. 
Je comprend un peu mieux pourquoi les héritiers de Hergé n'ont jamais voulu qu'on continue Tintin. Pour préserver le rêve, pour inscrire une oeuvre dans cet espace-temps préservé, il est nécessaire, un jour, d'écrire et d'accepter le mot "fin".

mardi 30 octobre 2012

CULTURE RUSSE

Voilà un site qui vous plonge dans la Russie littéraire et historique, agrémenté de quelques oeuvres d'art. Vous y apprendrez pas mal de chose sur ce grand pays, grand aussi bien par la superficie que par son histoire. Une histoire ou le peuple est le personnage principal, finalement, un peuple meurtri, un peuple multiculturel, un peuple fier, balloté au gré des invasions et des révolutions, un peuple enraciné dans ce vaste pays comme faisant partie de la terre elle-même. C'est aussi l'histoire de grands hommes, qui ont apporté une part non négligeable de leur talent, de leur intelligence et de leur esprit au grand livre de l'humanité. Le site est en français, en anglais et en russe, bien sûr !


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Cela n'a rien à voir mais l'une des plus formidable illustration de cette force brute qu'inspire la Russie et le peuple russe n'est-elle pas cette magnifique fusée ? La seule qui ait peu ou pas changé depuis les premières heures de la conquête spatiale et qui fonctionne toujours. C'est même grâce à elle que la station spatiale internationale est toujours habitée, après la fin de l'exploitation des navettes américaines. 



vendredi 26 octobre 2012

ART OF SEDONA


"Sedona... ? kezako Sedona ?" vous allez me dire. 
Et bien un petit tour sur Wikipedia vous apprendra que :
"Sedona est une ville de l'Arizona aux États-Unis située à une centaine de kilomètres au sud de Flagstaff à cheval entre les comtés de Coconino et de Yavapai dans la région nord de Verde Valley. Selon les évaluations2005 du bureau de recensement, sa population est de 11 220 habitants. L'attraction principale de Sedona est la variété qu'elle offre de formations de grès rouge, les « roches rouges de Sedona ». Les formations semblent varier entre l'orange brillant et le rouge au lever et au coucher du soleil. Sedona est baptisée du nom de Sedona Miller Schnebly (1877-1950), épouse du premier receveur des postes de la ville, connue pour son hospitalité et son activité."
Bref, le genre de joli trou perdu des States où on verrait bien tourner un western ou un de ces films de monstres style "Tremors" ou "Spiders"...
Ben pas seulement. Sedona est aussi le siège de la Goldenstein Gallery, où exposent 59 artistes. Du talent à revendre. Des mondes à découvrir. Des styles différents. De belles choses à voir. 
"Goldenstein Gallery, a name synonymous with style and innovation, has been delighting locals and visiting collectors for years.Located in beautiful uptown Sedona, the gallery is known for its diversity of world-renowned local and regional artists in all media and styles. They consistently surprise collectors with the unexpected, mounting a new show each month yet being able to show work from all of the artists they represent. Their 1st Friday events are highly attended by the artists they represent which creates an unparalled ambiance.  
staff






 







The owner, Linda Goldenstein who was crowned the 'Art Maven of Sedona' by Arizona Republic art critic John Villoni, has worked with celebrated established artists as well as exceptional emerging artists. Although Linda and the Gallery have worked with hundreds of artists including respected museums & community exhibitions, the award winning gallery now focuses on more than 35 fine local and regional artists. Linda Goldenstein's commitment to giving both new and establish 'art mavens' an unforgettable experience is reflected in the ongoing changing exhibitions.Goldenstein Gallery is located at 390 N. Hwy. 89A in uptown Sedona and is open daily. The stunning sculpture welcomes and delights visitors. Parking is available behind the gallery. Sign up for their informative E-zine released monthly or call 928-204-1765 for additional information."

mercredi 24 octobre 2012

(Invincible) ARMADA

Fondus de musique électronique, malades de Trance, mordus de synthés depuis le berceau, drogués de samples et dingues de beats frénétiques... à vos claviers si vous ne connaissez pas encore "Armada music" ...

"Armada Music was founded back in 2003 by Armin van Buuren, Maykel Piron and David Lewis, of which the first 2 letters of their names form nothing less than ‘Armada’. The company celebrates its nine year anniversary in 2012 and has brought a range of quality releases over the past years, which resulted in the ‘Best Global Dance Label’ title four years in a row, as awarded by the International Dance Music Awards of 2009, 2010, 2011 and 2012. The Amsterdam-based label works with and manages some of the biggest names in dance music, like Markus Schulz, Paul Oakenfold, Aly & Fila, Dash Berlin, Paul van Dyk, Roger Shah, Max Graham, Andy Moor, Mischa Daniels, Chicane, Gabriel & Dresden and of course Armin himself. Working together with the Armada team, these artists and their individual labels – Coldharbour Recordings, Perfecto Records, Ava Recordings, Pilot 6, Electronic Elements, Armind, Subculture and A State Of Trance are just a selection of the over 25 sub labels now residing under Armada, have built a solid reputation in the global dance music scene. But it doesn’t stop there."

vendredi 19 octobre 2012

PEINTURE ET POÉSIE…


… Ou devrais-je dire "poésie et peinture" ? Qu'importe, Lucy donne le meilleur dans les deux arts, en se livrant un brin. 
Ses tableaux vivent d'une énergie propre, ils explosent littéralement, comme des instantanés saisissant la fuite en avant du temps...  Son site est une fenêtre sur son univers personnel. Ne vous étonnez donc pas qu'elle y évoque ce qu'elle vit. 

lundi 15 octobre 2012

ZOMBIES

 Sortie de ciné. Je suis allé voir le dernier volet de la saga des "Resident Evil". Bon, moins pour le scénario que pour la plastique de Milla Jovovich, je l'avoue. Il faut dire que je ne suis pas particulièrement fan de films de zombie, comme d'autres. Si les premiers Resident Evil restaient dans le domaine de la SF-horreur, où transpirait leur ADN "video game", ce dernier volet m'a clairement fait l'effet d'un jeu vidéo transposé à l'écran, sans artifice ni cosmétique.
Je me suis fait ma propre idée du concept zombie, certainement corroborée par ailleurs, mais je vous la livre brute de décoffrage, sans recherches préalables.
Ne serait-ce pas là une transposition horrifique de l'histoire des moutons de Panurge ? Ne serions-nous pas, tous, d'une manière ou d'une autre, contaminés, et contaminants ? Quelle est notre attitude, notre comportement, face aux artifices de la société de consommation, dont les médias sont la vitrine et la mode l'hormone principale ? Comment éduquons-nous nos enfants face aux agressions permanentes, et souvent insidieuses, de cette société ? Comment agit-on individuellement face à une situation critique, et quel est notre libre arbitre quand nous sommes dans une foule, face à une situation critique ? Mon voisin que je ne connais pas est-il mon ennemi ? peut-il le devenir ? Comment j'agirai envers lui s'il le devient ? Lorsqu'on observe les faits divers et les scènes de guerre, la réalité, finalement, n'est-elle pas pire que la fiction ?


Resident Evil Retribution - Nouvelle bande... par Avenue-de-l-horreur

lundi 8 octobre 2012

PAYSAGES DU MYANMAR

Je vous propose un petit voyage au Myanmar, via un joli diaporama. Découvrez ce superbe pays encore difficile politiquement parlant. Une belle évasion.

Photo Nadine Mercure


samedi 6 octobre 2012

LES RÊVERIES DE JOSÉPHINE


Certains vont trouver ces tableaux un peu niais, et d'un romantisme dégoulinant. Cela a été, en tout cas, ma première impression. Mais à bien y regarder, ils ont un certain charme, désuet, peut-être, mais un charme tout de même. Remarquez la foison de détails, mis en valeur par le choix des couleurs. A explorer sur le site de l'artiste, Josephine Wall.

mercredi 3 octobre 2012

NEAR DEATH EXPERIENCE



Un reportage assez complet et troublant à visionner sur YouTube. A priori, aucune raison de douter de la bonne foi de ceux qui témoignent. Le phénomène laisse perplexe la communauté scientifique depuis des années, en dehors de ceux qui y croient, et qui ont élaboré des débuts de théorie sur la chose à l'exemple du docteur Charbonnier, et de ceux qui pensent que tout cela n'est dû qu'à des hallucinations provoquées par le manque d'oxygène dans le cerveau.
Pour autant, même si on met toute forme de foi de côté, et si on part du postulat que les NDE ou EMI sont authentiques et véritables, on peut, avec le seul bon sens et la seule logique comme guides, se poser un certain nombre de questions.
Et d'abord un constat : en admettant donc que les acteurs de NDE aient dit vrai, on peut en déduire au moins deux choses :
- Les "autorités supérieures spirituelles" (quelque soit le nom que les religions leur donne) ne voient pas d'inconvénient à ce que les gens qui reviennent à la vie racontent ce qu'ils ont vu. Peut-être tout simplement parce que la nature humaine étant ce qu'elle est, "ils" savent que peu de monde les croira.
- Tout ce qu'on vu les rescapés de la mort n'est qu'une illusion mise en place par ces "autorités" afin de dissimuler la vérité à ceux qui ne sont pas destinés à mourir tout de suite.
Les questions sont les suivantes :
Dans beaucoup de cas, l'esprit de la personne rencontre un défunt ou un "ange" qui lui fait retourner en arrière, parfois manu-militari, en disant "ce n'est pas encore ton heure". Cela voudrait-il dire que chacun d'entre-nous a une "heure" pour mourir prédéfinie, et que le hasard n'a rien à faire là-dedans ?
D'un point de vue strictement biologique, nous savons que cette programmation existe (Il existe beaucoup d'exemples de personnes alcooliques, qui fument, qui n'ont aucune hygiène de vie et qui meurent relativement vieux, tandis que d'autres personnes, sportives, ne fumant pas et ne buvant pas, s'écroulent subitement dans la force de l'âge et parfois très jeunes). Mais les aléas de la vie peuvent précipiter les choses. Ces aléas seraient-ils aussi programmés ?
Je pense à ce passage de "la machine à remonter le temps" ou le héros essaie de sauver sa fiancée en remontant dans le passé, sans y parvenir, réalisant que c'était son destin. Il y a aussi la fameuse saga Destination finale, où la mort poursuit ceux qui ont réussit à lui échapper. 
D'autre part, on peut dire que le "doute" des humains, évoqué plus haut, pourrait être le seul garde fou qui permette d'éviter une grande vague de suicide collectif. En effet, si on apporte la preuve irréfutable que la vie et la conscience ne s'éteignent pas à la mort, et que cette vie est meilleure de l'autre côté, combien de gens qui souffrent seraient tentés de passer l'arme à gauche ?
Cette idée a été reprise dans le roman de Clifford Simak "Demain les chiens", où l'humanité, découvrant une existence paradisiaque sur Jupiter grâce à une mutation, déserte la Terre.
C'est un peu vite oublier un sacré garde-fou inscrit au plus profond de nos gènes : l'instinct de survie.
La vie trouve toujours un moyen de se perpétuer, et de se préserver.
A lire aussi sur le sujet : Les Thanatonautes.

mardi 2 octobre 2012

DRAGON FANTASY

Une très belle collection d'images de fantasy et de SF, pour les amateurs du genre. A admirer sur Dragon fantasy.


jeudi 27 septembre 2012

LA SCIENCE AU BOUT DU CRAYON

Illustration : Lison Bernet
Lison Bernet est illustratrice scientifique, qui fait ce qu'on appelle de la vulgarisation. Par exemple : vous n'avez rien compris à l'histoire du fameux Boson de Higgs ? Lison vous explique tout cela avec une bande dessinée saupoudrée d'humour. Voilà un site qui, non content de vous distraire, vous apprend aussi des choses. A afficher pour tous les yeux !

mercredi 26 septembre 2012

APOLLO


La réçente disparition de Neil Armstrong (au passage, je me suis rendu compte que "Armstrong" peut être traduit en français par "bras fort" !), m'a incité à revisionner quelques DVD, dont certains prenaient la poussière, et où l'épopée spatiale américaine a été contée.
De l'après-guère à l'aube des années soixante-dix, c'était les "trente glorieuses" et la guerre froide, et dans les laboratoires et les universités des states bouillaient quelques trouvailles au chaudron du progrès qui allaient les années suivantes changer le monde. Et l'aventure spatiale n'est certes pas étrangère à ces progrès.
Pour celles et ceux qui s'intéressent à cette aventure épique, je ne saurais que trop conseiller le visionnage de :
- L'étoffe des Héros de Philip Kaufman (1983), qui narre l'histoire des pilotes d'essai américains et de l'aventure des premier astronautes. Le film a été récompensé par quatre oscars. A noter la présence de Dennis Quaid, Ed Harris et du tout jeune Jeff Goldblum. Ambiance années 50, des passages de films historiques.
- Ham, un chimpanzé dans l'espace de Jérôme Cécil Auffret (2006), qui raconte l'histoire du chimpanzé envoyé dans l'espace et de l'homme qui l'a soigné et soutenu (notez que l'animal fait aussi un passage dans le film précédent).
- Apollo 13 de Ron Howard (1995), film catastrophe relatant des faits réels. Un scénario et des images qui vous font plonger au cœur des évènements comme si vous étiez dans la capsule avec les trois astronautes. Deux oscars remportés. A l'affiche : toujours Ed Harris et Tom Hanks.

On pourrait y voir quelques similitudes avec l'histoire de la conquête de l'ouest américain. La colonisation de l'espace devenant même une sorte de "suite logique" de la conquête de l'ouest.

Mais ne restons pas sur le passé et le réel. La conquête de l'espace est un excellent prétexte à des films d'anticipation où ce côté très "yankee", conquérant, et un tantinet grandiloquent est toujours présent. Quelques films me viennent à l'esprit : Les Cow-boys de l'Espace, Armageddon (et son "rival" Deep impact), Mission to Mars...

vendredi 21 septembre 2012

"OUBLIETTES..."

... dirait Harry Potter. De quoi voulais-je parler ? Ah, oui... de l'oubli, à l'occasion de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer, sur laquelle les scientifiques se cassent les dents. Oublier... ou le noir de la conscience. Cela pose d'énormes questions. La mémoire et la conscience sont-elles une seule chose ou deux choses distinctes ? Oublier, ses proches, son adresse, son propre nom... n'est-ce pas là une sorte de "petite mort" ? Je voudrais dire ici mon admiration et ma sympathie pour les proches de tout ceux qui sombrent lentement dans ce néant, pour leur combat au jour le jour contre ce mal terrible, pire parfois que la mort elle-même. 
C'est peut-être de la nature que viendra la solution. Selon des chercheurs chinois, le thé vert aurait des propriétés intéressantes pour conserver une bonne mémoire.
Ou peut-être trouvera-t-on le remède dans le développement de la nano-technologie et des processeurs organiques. Dans 200 ans, ils sera peut-être possible de "sauvegarder" notre mémoire dans des implants, afin de supplanter la dégénérescence des neurones... mais alors, serons-nous encore des humains ?


mercredi 19 septembre 2012

ADMIRABLE DESIGN

Tirer de l'argent de sa poche et le donner à un vendeur pour acquérir un bien ou un service suscite un sentiment complexe, et des réactions parfois antagonistes et paradoxales : satisfaction, frustration, regrets, jouissance, stress... beaucoup de facteurs entrent en jeu. On pourrait penser que tout dépend de la taille du portefeuille de l'acheteur, mais c'est plus compliqué que ça.
Notre société de consommation est surchargée d'appels à l'achat. L'un des moteurs de ce phénomène généralisé est le design. Comment créer un design qui rassure, rend heureux, amuse, excite, donne envie... et appuie la décision, puis l'acte d'achat.
Admirable Design vous donne des réponses. Ce "site consacré à toutes les formes du design animé par des professionnels de France et d'ailleurs", aborde le sujet sous tout ses aspects et vous fait découvrir des professionnels et artistes talentueux, chacun dans leur domaine. 


vendredi 14 septembre 2012

SUPERNATURAL LEGENDS


Magie, mystères, mages, anges, légendes, contes, histoires bizarres...on n'est pas loin de la fantasy, aux frontières on va dire, sur le site Supernatural Legends. Vous y apprendrez deux ou trois choses sur le pouvoir des anges ou l'usage des dolmens, entre autre. Le but étant de vous faire frissonner et de vous divertir tout en ouvrant les portes des questions.

jeudi 13 septembre 2012

VANGELIS

Nouvelle discographie à découvrir sur Deezer, via le module "A l'écoute", colonne de droite (allez-y, scrollez, vous allez tomber dessus !). Un des musiciens les plus talentueux et les plus prolifiques de notre temps. Grand auteur de musiques de films (1492 : Christophe Colomb, Blade Runner, Mutiny of the Bounty, Alexandre...)


mercredi 12 septembre 2012

BORIS VALLEJO

 Je vous propose une incursion dans l'univers fantastique de Boris Vallejo, illustrateur américain d'origine péruvienne.
"Boris Vallejo est né à Lima, au Pérou. Après une enfance où il fut tenté par une carrière musicale (il apprit le violon durant 7 ans), puis plus tard par la médecine (il passa 2 ans à la Faculté), il intègre finalement l'École des Beaux-arts, où il se fera très vite remarquer par un style et un talent hors normes.
Il décide d'émigrer aux É.-U. en 1964, à l'âge de 23 ans, pour tenter sa chance à New York. Survivant durant quelques années de petits boulots divers, sa véritable carrière commence lorsqu'il vend à une maison de publications une toile représentant un guerrier se battant contre une créature de la mythologie grecque. La maison Marvel remarque immédiatement son style qui trouve la plénitude de son expression dans l'illustration de scènes d'Heroic fantasy. Il illustrera ainsi de nombreuses couvertures de livres1, des affiches de films (Barbarella2, Knightriders, Épouvante sur New York), des pochettes de disques, des jaquettes de vidéo… En 1978, il publie L'Art Fantastique de Boris Vallejo, qui lui permet d'être reconnu internationalement.
" [wikipedia]
On aime ou on n'aime pas ce style de dessin, assez proche finalement des Marvel, mais en beaucoup plus travaillé ! Quoiqu'il en soit, ils ne laissent pas indifférent. Bien sûr, les traits parfaits et l'exagération des postures peut paraitre caricatural, mais dans cet étalage de musculatures, il y a bien un romantisme qui ne se dément pas.

dimanche 9 septembre 2012

LA TETE DANS LES ETOILES

Nous n'avons pas fini de rêver en regardant les étoiles. L'immensité de l'univers est telle que nos pauvres cerveaux d'humains ne sauraient en apprécier la magnificence.
Les astronomes découvrent tous les jours de nouvelles merveilles à regarder.
Parfois je me pose une question certainement stupide : tout cet espace à explorer, et nous sommes coincés sur la Terre. Ce n'est plus du gâchis, c'est absurde.
Petit détour par Slate, pour faire connaissance avec une paire de galaxies.


vendredi 7 septembre 2012

O TEMPS SUSPENDS TON VOL !

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
"

C'était de Lamartine, dans son célèbre poème "Le Lac", que ma génération a appris par cœur, sous l’œil vigilant et la règle en bois prête à frapper de l'instituteur. Pourquoi ce poème ? Parce qu'en rentrant chez moi, tous les jours, je vois des ados en train de fumer. Quel rapport ? Simple : cette mauvaise habitude, acquise auprès de parents fumeurs ou d'autres camarades intoxiqués, se fait en dépit du savoir que cela les met en danger, et hypothèque leur avenir.
Pourquoi ?
Il y a eu moult études sur le tabagisme en général et celui des jeunes en particulier, mais je me suis tout à coup demandé : "et si, au fond, tout cela n'était dû qu'à leur perception du temps ?"
Et j'ai fait appel à mes souvenirs. Quand on est enfant, une année parait longue comme un siècle. Plus on vieilli, et plus on a l'impression que les années se raccourcissent inexorablement. Or les ados, qui sortent de l'enfance, sont plein d'énergie et se disent qu'ils ont la vie devant eux. L'idée de mourir un jour ne les effleure que brièvement, et encore, chez certains d'entre eux seulement (je ne parle pas ici des suicidaires). L'idée de tomber malade gravement à cause de la cigarette n'est qu'une conjecture éloignée dans le temps. Certains se disent qu'ils vont arrêter "plus tard". Sauf que ce "plus tard" est relatif. Ce "plus tard" vont tombe sur le tournant de la cafetière le jour où vous vous y attendez le moins. Combien de temps réel se déroule entre la première cigarette d'un gamin de 15 ans et la radiologie révélant un cancer du poumon ? Allez, soyons généreux : 40 ans. Pour un gamin de 15 ans, 40 ans c'est une éternité. Pour l'homme qui découvre sa maladie, ces 40 ans sont passés à une vitesse hallucinante. La perception du temps est aussi à l'origine de nombres de dépression et de suicides chez les adolescents : en effet, toute épreuve est subie de plein fouet et non relativisée temporellement. Un amour déçu, et certains s'imaginent que leur vie est vaine. L'échec "arrête" le temps, dont l'écoulement est déjà perçu comme lent (combien de fois me suis-je dit que le cours de maths  n'en finissait pas !).
A lire cet édifiant article du figaro, vu sous la lorgnette médico-psychologique.

mardi 4 septembre 2012

NEILL BLOMKAMP

Petit focus sur ce jeune réalisateur génial, d'origine sud-africaine, qui a fait parlé de lui lors de la sortie de son film District 9, adoubé et produit par le grand Peter Jackson.
"Blomkamp emploie un style documentaire, caméra tenue à la main, avec une technique de cinéma vérité, mélange parfait avec la nature et le photo-réalisme des images générées par ordinateur." [Wikipedia]
J'ai adoré District 9. Cette histoire de science fiction est racontée de manière si réaliste, si simple. Le personnage principal est l'archétype du gars normal, limite naïf, un peu benêt et maladroit, qui va subir, contre son gré, une véritable transformation physique, mais plus encore psychologique. L'angle prit par Blomkamp est non seulement nouveau, mais prend le contre-pied de ce que Hollywood avait l'habitude de nous servir. Le vaisseau mère est très semblable à l'archétype utilisé dans nombre de films et de romans. Un clin d'oeil à "Independance Day" ? Il est juste un peu moins "lisse", moins manichéen pourrait-on dire, à l'image de ces extraterrestres que les humains appellent "crevettes". Des réfugiés. Pourquoi sont-ils là ? On sait qu'ils ont perdu leurs chefs, pour une raison inconnue. Leur vaisseau semble s'être "échoué" sur la Terre. Ils sont traités comme des parias. Plus qu'une raison chauviniste de mettre en avant son pays natal, Blomkamp a mis en lumière, au travers du miroir de l'histoire, la peur de l'autre, le rejet de la différence, la cruauté et la bêtise humaine en général, également réparties entre les noirs et les blancs. 
Une suite serait en préparation. La fin du film le laissait penser. Il se pourrait qu'on assiste à une version d'Independance day, vue du côté alien cette fois, pourquoi pas, mais sans les lieux communs et les vieilles ficelles usées du thème de l'invasion de la Terre. Sacré challenge.
En attendant, on aura le plaisir de découvrir Elysium l'année prochaine, qui promet ! En savoir plus ici.

jeudi 30 août 2012

LE VADROUILLEUR URBAIN

Pour tout savoir sur l'actualité artistique entre Montréal et Paris, un site qui intéressera les graphistes à le recherche d'inspiration. J'ai ajouté un lien dans la rubrique "mes liens".

dimanche 26 août 2012

R.I.P MR ARMSTRONG


Rendons hommage ici à notre premier explorateur interplanétaire. Celui qui a fait rêvé pas mal de gens de son époque, en réalisant l'exploit stratégico-politique de marcher sur la Lune. 
Je vous invite à lire cet article de Slate mettant en relation l'événement historique et la bande dessinée.

samedi 25 août 2012

KOLZAK


... Bien sûr les Réunionnais comprennent... pour les autres dans "Kolzak", il faut comprendre "la colle du Jacque". Cet énorme fruit à la chair succulente quand il est mûr ( mais qui fouette grave !) et que les Réunionnais consomment aussi comme un légume quand il est encore juvénile, secrète en effet une sève très collante. D'où l'expression créole "être pris dans la colle Jacque", qui pourrait être traduit, selon les circonstances, comme "être dans les emmerdes" ou "être tombé amoureux".
Dans ce dernier registre, le site porte bien son nom. L’œil d'artiste de Guillaume, photographe amateur, nous emporte dans un melting-pot de lieux, d'ambiances et de vie, et nous "colle" à sa vision du monde, tour à tour sombre, dépouillé, joyeux, ethnique, nature...
A contempler et apprécier sans modération ICI.

lundi 20 août 2012

NEVER ENDING STORY

Une mine d'or ce dino ! Je vous propose la lecture de ce très intéressant article écrit à propos de "l'histoire sans fin", un film qui a un peu (beaucoup) vieilli, mais, selon l'auteur du texte, l'intérêt est ailleurs. 
En effet la part de rêve y est importante. " La magie tient dans le lien que le récit tisse entre lui-même et son lecteur, comme entre ses idées et son époque." dit l'auteur, et cela n'est pas sans rappeler les fées qui disparaissent parce que les enfants n'y croient plus. On en vient ici à la notion de foi.
Est-ce qu'on croit en quelque chose parce qu'on pense qu'il existe, ou est-ce que quelque chose existe parce qu'on y croit ? Bonne lecture.

Le clip est un peu cucul-la-praline, mais ça rappellera des souvenirs aux "vieux" !


jeudi 16 août 2012

HOMMAGE AU KING


Triste anniversaire aujourd'hui : il y a trente cinq ans, le "King" nous quittait. Cet homme, devenu une véritable icône a été le précurseur du Rock'n roll. Des millions de fans continuent d'apprécier sa musique, de faire des pèlerinages à Graceland, de se réunir pour interpréter ses grands succès. Partout dans le monde des sosies ont vu le jour, certains en vivent même. On a beaucoup fabulé sur les causes de sa mort... et sur sa mort elle-même. Certains n'y ont pas cru, au départ, et le cinéma américain a pas mal joué dessus. Les références à Elvis y sont nombreuses, on se souvient d'un dinosaure de Jurassic Park appelé "Elvis" à cause de sa crète ou de la fille un peu idiote sur le toit d'un building à New York, dans Independance Day, criant "rendez-nous Elvis". Elvis apparait aussi dans "la mort vous va si bien" de Zemeckis. Les allusions au King sont presque aussi nombreuses que celle d'ET, avec le vélo qui passe devant la Lune ! Le site officiel est ici.