jeudi 27 septembre 2012

LA SCIENCE AU BOUT DU CRAYON

Illustration : Lison Bernet
Lison Bernet est illustratrice scientifique, qui fait ce qu'on appelle de la vulgarisation. Par exemple : vous n'avez rien compris à l'histoire du fameux Boson de Higgs ? Lison vous explique tout cela avec une bande dessinée saupoudrée d'humour. Voilà un site qui, non content de vous distraire, vous apprend aussi des choses. A afficher pour tous les yeux !

mercredi 26 septembre 2012

APOLLO


La réçente disparition de Neil Armstrong (au passage, je me suis rendu compte que "Armstrong" peut être traduit en français par "bras fort" !), m'a incité à revisionner quelques DVD, dont certains prenaient la poussière, et où l'épopée spatiale américaine a été contée.
De l'après-guère à l'aube des années soixante-dix, c'était les "trente glorieuses" et la guerre froide, et dans les laboratoires et les universités des states bouillaient quelques trouvailles au chaudron du progrès qui allaient les années suivantes changer le monde. Et l'aventure spatiale n'est certes pas étrangère à ces progrès.
Pour celles et ceux qui s'intéressent à cette aventure épique, je ne saurais que trop conseiller le visionnage de :
- L'étoffe des Héros de Philip Kaufman (1983), qui narre l'histoire des pilotes d'essai américains et de l'aventure des premier astronautes. Le film a été récompensé par quatre oscars. A noter la présence de Dennis Quaid, Ed Harris et du tout jeune Jeff Goldblum. Ambiance années 50, des passages de films historiques.
- Ham, un chimpanzé dans l'espace de Jérôme Cécil Auffret (2006), qui raconte l'histoire du chimpanzé envoyé dans l'espace et de l'homme qui l'a soigné et soutenu (notez que l'animal fait aussi un passage dans le film précédent).
- Apollo 13 de Ron Howard (1995), film catastrophe relatant des faits réels. Un scénario et des images qui vous font plonger au cœur des évènements comme si vous étiez dans la capsule avec les trois astronautes. Deux oscars remportés. A l'affiche : toujours Ed Harris et Tom Hanks.

On pourrait y voir quelques similitudes avec l'histoire de la conquête de l'ouest américain. La colonisation de l'espace devenant même une sorte de "suite logique" de la conquête de l'ouest.

Mais ne restons pas sur le passé et le réel. La conquête de l'espace est un excellent prétexte à des films d'anticipation où ce côté très "yankee", conquérant, et un tantinet grandiloquent est toujours présent. Quelques films me viennent à l'esprit : Les Cow-boys de l'Espace, Armageddon (et son "rival" Deep impact), Mission to Mars...

vendredi 21 septembre 2012

"OUBLIETTES..."

... dirait Harry Potter. De quoi voulais-je parler ? Ah, oui... de l'oubli, à l'occasion de la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer, sur laquelle les scientifiques se cassent les dents. Oublier... ou le noir de la conscience. Cela pose d'énormes questions. La mémoire et la conscience sont-elles une seule chose ou deux choses distinctes ? Oublier, ses proches, son adresse, son propre nom... n'est-ce pas là une sorte de "petite mort" ? Je voudrais dire ici mon admiration et ma sympathie pour les proches de tout ceux qui sombrent lentement dans ce néant, pour leur combat au jour le jour contre ce mal terrible, pire parfois que la mort elle-même. 
C'est peut-être de la nature que viendra la solution. Selon des chercheurs chinois, le thé vert aurait des propriétés intéressantes pour conserver une bonne mémoire.
Ou peut-être trouvera-t-on le remède dans le développement de la nano-technologie et des processeurs organiques. Dans 200 ans, ils sera peut-être possible de "sauvegarder" notre mémoire dans des implants, afin de supplanter la dégénérescence des neurones... mais alors, serons-nous encore des humains ?


mercredi 19 septembre 2012

ADMIRABLE DESIGN

Tirer de l'argent de sa poche et le donner à un vendeur pour acquérir un bien ou un service suscite un sentiment complexe, et des réactions parfois antagonistes et paradoxales : satisfaction, frustration, regrets, jouissance, stress... beaucoup de facteurs entrent en jeu. On pourrait penser que tout dépend de la taille du portefeuille de l'acheteur, mais c'est plus compliqué que ça.
Notre société de consommation est surchargée d'appels à l'achat. L'un des moteurs de ce phénomène généralisé est le design. Comment créer un design qui rassure, rend heureux, amuse, excite, donne envie... et appuie la décision, puis l'acte d'achat.
Admirable Design vous donne des réponses. Ce "site consacré à toutes les formes du design animé par des professionnels de France et d'ailleurs", aborde le sujet sous tout ses aspects et vous fait découvrir des professionnels et artistes talentueux, chacun dans leur domaine. 


vendredi 14 septembre 2012

SUPERNATURAL LEGENDS


Magie, mystères, mages, anges, légendes, contes, histoires bizarres...on n'est pas loin de la fantasy, aux frontières on va dire, sur le site Supernatural Legends. Vous y apprendrez deux ou trois choses sur le pouvoir des anges ou l'usage des dolmens, entre autre. Le but étant de vous faire frissonner et de vous divertir tout en ouvrant les portes des questions.

jeudi 13 septembre 2012

VANGELIS

Nouvelle discographie à découvrir sur Deezer, via le module "A l'écoute", colonne de droite (allez-y, scrollez, vous allez tomber dessus !). Un des musiciens les plus talentueux et les plus prolifiques de notre temps. Grand auteur de musiques de films (1492 : Christophe Colomb, Blade Runner, Mutiny of the Bounty, Alexandre...)


mercredi 12 septembre 2012

BORIS VALLEJO

 Je vous propose une incursion dans l'univers fantastique de Boris Vallejo, illustrateur américain d'origine péruvienne.
"Boris Vallejo est né à Lima, au Pérou. Après une enfance où il fut tenté par une carrière musicale (il apprit le violon durant 7 ans), puis plus tard par la médecine (il passa 2 ans à la Faculté), il intègre finalement l'École des Beaux-arts, où il se fera très vite remarquer par un style et un talent hors normes.
Il décide d'émigrer aux É.-U. en 1964, à l'âge de 23 ans, pour tenter sa chance à New York. Survivant durant quelques années de petits boulots divers, sa véritable carrière commence lorsqu'il vend à une maison de publications une toile représentant un guerrier se battant contre une créature de la mythologie grecque. La maison Marvel remarque immédiatement son style qui trouve la plénitude de son expression dans l'illustration de scènes d'Heroic fantasy. Il illustrera ainsi de nombreuses couvertures de livres1, des affiches de films (Barbarella2, Knightriders, Épouvante sur New York), des pochettes de disques, des jaquettes de vidéo… En 1978, il publie L'Art Fantastique de Boris Vallejo, qui lui permet d'être reconnu internationalement.
" [wikipedia]
On aime ou on n'aime pas ce style de dessin, assez proche finalement des Marvel, mais en beaucoup plus travaillé ! Quoiqu'il en soit, ils ne laissent pas indifférent. Bien sûr, les traits parfaits et l'exagération des postures peut paraitre caricatural, mais dans cet étalage de musculatures, il y a bien un romantisme qui ne se dément pas.

dimanche 9 septembre 2012

LA TETE DANS LES ETOILES

Nous n'avons pas fini de rêver en regardant les étoiles. L'immensité de l'univers est telle que nos pauvres cerveaux d'humains ne sauraient en apprécier la magnificence.
Les astronomes découvrent tous les jours de nouvelles merveilles à regarder.
Parfois je me pose une question certainement stupide : tout cet espace à explorer, et nous sommes coincés sur la Terre. Ce n'est plus du gâchis, c'est absurde.
Petit détour par Slate, pour faire connaissance avec une paire de galaxies.


vendredi 7 septembre 2012

O TEMPS SUSPENDS TON VOL !

" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
"

C'était de Lamartine, dans son célèbre poème "Le Lac", que ma génération a appris par cœur, sous l’œil vigilant et la règle en bois prête à frapper de l'instituteur. Pourquoi ce poème ? Parce qu'en rentrant chez moi, tous les jours, je vois des ados en train de fumer. Quel rapport ? Simple : cette mauvaise habitude, acquise auprès de parents fumeurs ou d'autres camarades intoxiqués, se fait en dépit du savoir que cela les met en danger, et hypothèque leur avenir.
Pourquoi ?
Il y a eu moult études sur le tabagisme en général et celui des jeunes en particulier, mais je me suis tout à coup demandé : "et si, au fond, tout cela n'était dû qu'à leur perception du temps ?"
Et j'ai fait appel à mes souvenirs. Quand on est enfant, une année parait longue comme un siècle. Plus on vieilli, et plus on a l'impression que les années se raccourcissent inexorablement. Or les ados, qui sortent de l'enfance, sont plein d'énergie et se disent qu'ils ont la vie devant eux. L'idée de mourir un jour ne les effleure que brièvement, et encore, chez certains d'entre eux seulement (je ne parle pas ici des suicidaires). L'idée de tomber malade gravement à cause de la cigarette n'est qu'une conjecture éloignée dans le temps. Certains se disent qu'ils vont arrêter "plus tard". Sauf que ce "plus tard" est relatif. Ce "plus tard" vont tombe sur le tournant de la cafetière le jour où vous vous y attendez le moins. Combien de temps réel se déroule entre la première cigarette d'un gamin de 15 ans et la radiologie révélant un cancer du poumon ? Allez, soyons généreux : 40 ans. Pour un gamin de 15 ans, 40 ans c'est une éternité. Pour l'homme qui découvre sa maladie, ces 40 ans sont passés à une vitesse hallucinante. La perception du temps est aussi à l'origine de nombres de dépression et de suicides chez les adolescents : en effet, toute épreuve est subie de plein fouet et non relativisée temporellement. Un amour déçu, et certains s'imaginent que leur vie est vaine. L'échec "arrête" le temps, dont l'écoulement est déjà perçu comme lent (combien de fois me suis-je dit que le cours de maths  n'en finissait pas !).
A lire cet édifiant article du figaro, vu sous la lorgnette médico-psychologique.

mardi 4 septembre 2012

NEILL BLOMKAMP

Petit focus sur ce jeune réalisateur génial, d'origine sud-africaine, qui a fait parlé de lui lors de la sortie de son film District 9, adoubé et produit par le grand Peter Jackson.
"Blomkamp emploie un style documentaire, caméra tenue à la main, avec une technique de cinéma vérité, mélange parfait avec la nature et le photo-réalisme des images générées par ordinateur." [Wikipedia]
J'ai adoré District 9. Cette histoire de science fiction est racontée de manière si réaliste, si simple. Le personnage principal est l'archétype du gars normal, limite naïf, un peu benêt et maladroit, qui va subir, contre son gré, une véritable transformation physique, mais plus encore psychologique. L'angle prit par Blomkamp est non seulement nouveau, mais prend le contre-pied de ce que Hollywood avait l'habitude de nous servir. Le vaisseau mère est très semblable à l'archétype utilisé dans nombre de films et de romans. Un clin d'oeil à "Independance Day" ? Il est juste un peu moins "lisse", moins manichéen pourrait-on dire, à l'image de ces extraterrestres que les humains appellent "crevettes". Des réfugiés. Pourquoi sont-ils là ? On sait qu'ils ont perdu leurs chefs, pour une raison inconnue. Leur vaisseau semble s'être "échoué" sur la Terre. Ils sont traités comme des parias. Plus qu'une raison chauviniste de mettre en avant son pays natal, Blomkamp a mis en lumière, au travers du miroir de l'histoire, la peur de l'autre, le rejet de la différence, la cruauté et la bêtise humaine en général, également réparties entre les noirs et les blancs. 
Une suite serait en préparation. La fin du film le laissait penser. Il se pourrait qu'on assiste à une version d'Independance day, vue du côté alien cette fois, pourquoi pas, mais sans les lieux communs et les vieilles ficelles usées du thème de l'invasion de la Terre. Sacré challenge.
En attendant, on aura le plaisir de découvrir Elysium l'année prochaine, qui promet ! En savoir plus ici.