samedi 23 mars 2013

vendredi 22 mars 2013

UPSIDE DOWN

Elle courre elle courre, la maladie d'amour comme chantait Sardou, et a fait couler beaucoup d'encre, et rempli des tonnes de bobines de films depuis que le cinéma existe. Les amours impossibles, c'est le coeur du truc ! 

Ceux qui n'ont jamais connu la passion qui brûle, qui étourdit, qui rend fou, qui rend complètement con aussi, souvent, ne peuvent pas comprendre. C'est un sentiment d'une puissance sans nom, qui finit toujours par détruire un peu de vous, et certains y laissent même leur peau, parce qu'ils n'ont pas compris qu'en fin de compte tout cela est éphémère, illusoire... et quand cette passion est contrariée par la société, la famille, le statut social, la maladie... alors là, c'est le summum ! De l'eau infinie pour faire tourner un nombre incalculable de moulins !
La référence, s'il doit y en avoir une, c'est bien sûr Shakespeare, et son éternel "Roméo et Juliette", qui a fait palpiter, s'exalter et pleurer dans les châteaux et les chaumières depuis 1597 !
Les amours impossibles au cinéma : Love story, Titanic, l'étrange histoire de Benjamin Button, et toute une tripotée que vous trouverez sur Cinetrafic.
Dernier long métrage en date : Upside down, de Juan Solanas. Dans un univers autres (d'une galaxie lointaine très lointaine, ou dans un univers parallèle), deux mondes se superposent. Deux planètes, visiblement (ce qui, scientifiquement est bien entendu complètement farfelu mais bon). Et comme de bien entendu les deux amoureux n'habitent pas sur la même planète. Ils sont cul par dessus tête l'un par rapport à l'autre. Outre le fait de filer un mal au crâne aux spectateurs sujets au vertige, ces mondes aux gravités inversées sont une métaphore planétaire des "mondes" opposés dans lesquels vivent les Roméos et les Juliettes. Et la passion n'en est que plus forte, bien sûr. La vieille ficelle des différences de statut est utilisée à fond. Un monde est riche et prospère, l'autre détruit par la guerre... riches, pauvres, c'était déjà la matière dans Titanic. 

vendredi 15 mars 2013

THE ART OF NOISE

Below the waste (1989)

Ouvrons un peu le musée de la musique électronique, bien rempli qu'il est. Un souffle de vent entre et enlève un peu de poussière sur un album au nom étrange : "The Art Of Noise". L'art du bruit. Bon à l'écoute il s'avère qu'on a déjà vu plus bruyant... 
"Art of Noise est un groupe britannique de musique new wave formé à Londres en 1983 par le journaliste Paul Morley et le producteur Trevor Horn ainsi que les musiciens de studio Anne Dudley, Gary Langan et J.J. Jeczalik.
La plupart des compositions instrumentales sont des collages mélodiques originaux et intelligents, fondés sur la technologie d'échantillonneur numérique (sampler), qui était nouvelle à cette époque.Inspiré par des révolutions de fin de siècle dans la musique Pop, Art of Noise a été remarqué pour son usage de l'électronique et des ordinateurs, en particulier pour une utilisation innovante de l'échantillonnage. Le nom du groupe fait référence à l'essai L'Art des bruits (The Art of Noises en anglais, titre original L'arte dei Rumori) du compositeur futuriste italien Luigi Russolo." [Wikipedia]
Quarantenaires, si vous promenez vos oreilles du côté d'iTunes, sur le best of, certains morceaux vous rappelleront des souvenir : Yebo, Dragnet, Peter Gunn ou Robinson Crusoe... des pièces de musique fort utilisées en leur temps comme jingles par certaines radios libres... Les autres allez découvrir ce groupe sur leur site officiel.
Ci-dessous une video de l'un de leur plus grands succès, Moments In Love. Un morceau aux relents romantiques réarrangé à la sauce électro, très années 80.


mardi 12 mars 2013

PSYCHOLOGIE ET SPIRITUALITÉ

Carl Gustav Jung (1875-1961)

JUNG

Ce nom m'était jusqu'à récemment totalement inconnu... et pourtant... Il s'agit là d'un des plus grands penseurs et savant de l'humanité. Un homme qui a su aller au-delà des apparences. Je vous invite à lire l'article de Wikipedia qui lui est consacré. La partie qui résume ses travaux n'est pas forcément d'un abord facile, mais c'est passionnant... 

vendredi 8 mars 2013

LILLY WOOD...

... and the prick... vous connaissez ? 
Traduction littérale : le bois de Lilly et la piqûre, mais on va dire que c'est intraduisible.

"Le groupe Lilly Wood and the Prick est né en 2006, de la rencontre entre la chanteuse Nili Hadida et le guitariste Benjamin Cotto, par l'intermédiaire d'un ami commun dans un café parisien. Ils se retrouvent deux jours après pour composer trois chansons" [Wikipedia]
Un EP en 2009, Lilly who and the what ? Premier album en 2010, Invincible friends ; et le dernier album The fight, en 2012, qualifié par les fans de plus conventionnel que le premier (ah bon ?).
Le timbre de voix de Nili donne un certain caractère aux chansons, quelque chose d'un peu rebelle. Le dernier album est de la belle ouvrage, comme on dit, et Dieu sait si je ne courre pas derrière ce genre de pop-rock. Ce doit être le côté un peu ballade sur les bords de certains morceaux.
Plus d'informations sur l'actualité du groupe sur sa page Facebook.


lundi 4 mars 2013

HOMME-OURS


S'il est un personnage original dans l'histoire de Bilbo Baggins (où Bilbon Sacquet comme on voudra), actuellement adapté en trois films par P. Jackson, c'est Beorn, l'homme-ours. D'aucun l'on comparé à Tom Bombadil, disant de lui qu'il "préfigurait" ce personnage du Seigneur des Anneaux, laissé de côté dans l'adaptation car n'occupant pas un rôle important pour le déroulement de l'histoire.
En tout cas, Beorn, lui, sera bien présent dans le deuxième volet de "The Hobbit". Il est vrai qu'il tient un rôle plus actif, notamment à la fin, lors de la bataille des cinq armées.
Si Beorn est assez proche de Tom Bombadil, c'est moins par son caractère, très "ours", c'est à dire pas très sociable et soupe-au-lait, que par les rapports qu'il entretient avec la nature.
A l'image  de Tom, Beorn, mi-homme mi-animal, possédant lui même des animaux plus intelligents que la moyenne, comprend, respecte et fait respecter le milieu naturel, allant même jusqu'à donner des conseils pour traverser Mirkwood, la forêt noire, polluée par le Nécromancien.
L'histoire de Beorn vient un peu en miroir de celle de Tom. Beorn est visiblement plus proche du monde animal (il n'en mange d'ailleurs pas, se nourrissant de miel et de crème), alors que Tom semble plus proche du monde végétal, commandant même au vieil homme-saule quand celui-ci a englouti les Hobbits.
D'autre part, les hobbits ont été sauvés après leur traversée inquiétante de la Vieille forêt, alors que les nains et Bilbo connaissent le même genre de traversée après leur rencontre avec Beorn. 
Les deux marches au coeur des ténèbres de la forêt sont d'ailleurs assez comparables. Enfin, il y a les histoires des poneys, assez similaires dans l'un et l'autre récit, où ces animaux sont véritablement considérés comme précieux et doués de leur propre volonté.
Vous trouverez plus de détails sur ce personnage sur Wikipedia, et aussi sur Les ailes immortelles où vous trouverez entre autres illustrations une carte de la Terre du milieu en couleur.