Ainsi soit l'Ange. Avec l'aimable autorisation de l'auteur. |
"Sébastien Bermes serait né en Novembre 1969 à Nancy. De formation scientifique, il a néanmoins toujours poursuivi une formation artistique autodidacte, s'essayant successivement à la bande dessinée, à la peinture et à l'illustration. Il vivrait aujourd'hui à Toulouse, et tel le héros de Stevenson, mènerait une double vie : ingénieur respectable le jour, peintre torturé la nuit..".J'aime bien le "serait", comme s'il faisait lui même partie d'une légende, d'une histoire. Comme un personnage à moitié oublié, mystérieux.
"Les premiers chocs graphiques viennent à l'adolescence, de vieux numéros de Métal Hurlant, et ont pour responsables Druillet, Corben, H.R.Giger, Schuitten... Plus tard, il découvre les univers torturés de Andreas, Wrightson, Bilal, Miller... En parallèle, il dévore les oeuvres de Lovecraft, Jean Ray, ou Machen, qui vont marquer son imaginaire à jamais. Il fut aussi profondément influencé par les symbolistes, tels que Rops, Klimt, Von Stuck ou Boecklin, ainsi que par les Grands Anciens que furent Bosh, Vermeer ou Rembrant. Parmis les artistes plus récemment découverts, il voue une admiration particulière à Guillaume Sorel, à Ledroit, et à Beksinski."
Voilà pour cerner le personnage. Le monsieur a ses références (visitez les sites des personnes citées, celui de Beksinski est magnifique, je vous laisse découvrir comment le faire "vivre"), et ça se sent dans ce qu'il dessine n'est-il pas ? Cette ambiance sombre, onirique, comme un rêve éveillé qui tourne au cauchemar, cette vague odeur de souffre, cette peur sous-jacente... Certains tableaux illustrent la tristesse, le désespoir et aussi une sorte d'acceptation.Les six thèmes de sa galerie sont à explorer tour à tour, y-a-t-il un sens ? Je suppose que chacun doit trouver le sien. Selon la galerie par laquelle vous commencez et que vous visionniez dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse pourrait bien vous en apprendre beaucoup sur vous-même qui sait ?
Un auteur qui pourrait nous illustrer le Mordor ou tout autre endroit peu fréquentable. Est-ce donc parce que je suis un indécrottable optimiste, malgré tout, en contemplant ces œuvres magnifiques, j'ai comme l'impression que tout cela n'est qu'une façade, comme un passage éphémère et peut-être nécessaire dans les tréfonds de la noirceur de l'âme humaine pour que la lumière puisse enfin se révéler dans toute sa splendeur.
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