jeudi 8 décembre 2011

NOUVELLE TERRE


Troisième planète potentiellement habitable (voire habitée), après Gliese 581d, en avril 2007, et HD 85512b, en août 2011, Kepler-22b a été repérée à 600 années-lumières de chez nous. Une trotte.
La planète a été baptisée ainsi puisque c'est la sonde Kepler, lancée en 2009, qui l'a trouvé grâce à son télescope de 95 cm de diamètre spécialisé et un photomètre CCD de 95 Mpixels permettant de mesurer les petits changements de luminosité provoquées par les transits (passage d'une planète devant son étoile).

Johannes Kepler
La dite sonde porte elle-même le nom d'un astronome allemand, Johannes Kepler (1571-1630), le premier qui, sur la base des travaux de Copernic a établi la forme ellipsoïdale de l'orbite des planètes. Le plus drôle : "Kepler était persuadé que l’astrologie pouvait devenir une science au même titre que la physique ou les mathématiques. Il était convaincu que les positions des planètes affectaient les humains et influençaient la météorologie terrestre. Pour lui, astronomie et astrologie étaient liées." [Wikipedia] A cette époque, il est vrai, physique et métaphysique se mélangeaient encore un peu.
Mais revenons à notre planète. 600 années-lumières. Ce qui signifie que même si on pouvait voyager à la vitesse de la lumière, il faudrait 600 ans pour y aller ! Juste pour se rendre compte : il y a 600 ans, Charles VI était roi de France, et Gutenberg voyait le jour ! Enorme ! Autant dire un voyage sans aucune possibilité de retour, même si on trouvait un système de "vie suspendue" pour supporter le trajet. Il faudrait donc trouver un autre moyen. Les recherches sont menées sur les fameux "trous de vers", permettant d'atteindre un autre point de l'univers quasi instantanément. Bref, on aura beau découvrir d'autres planète habitables, on ne pourra y aller avant très très longtemps. L'intérêt est par conséquent purement scientifique.

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