samedi 20 juillet 2013

ENTRE LE BIEN ET LE MAL

Le cinéma et les séries télé de ces dernières années font la part belle à la psychologie. Les personnages ne sont plus des acteurs de l'histoire chacun cantonné dans son rôle de "bon" ou de "méchant". De même, il n'y a plus de pays "bons" ou "méchant". Le 11 septembre, la crise, la prise de conscience sanitaire, humanitaire et environnementale ont contribué à changer la donne.
Le rôle de sauveur du monde des Etats-Unis, hérité de la seconde guerre mondiale, a disparu avec le mur de Berlin. Les "méchants" sont devenus les terroristes, les extrémistes islamiques, mais très tôt des voix se sont élevées pour dire que ce n'était pas aussi simple, et que les USA ne lavaient pas plus blanc que les autres... bien au contraire. 
Que nous disent les films et les séries actuelles ?
- Que tous les bons et les méchants que nous sommes ne sont que des pions face aux forces de la nature extraordinaires ou juste démultipliées
[Le Jour d'Après, Contagion, World War Z, Fusion, Prédictions, 2012...]
- Que les êtres humains ont tous leurs bons et leurs mauvais côté, et que cette position médiane, sans cesse changeante, tiraillée d'un côté et de l'autre, est certainement la plus pénible car nous avons le libre arbitre. Sans cesse nous devons choisir.
[Game of Throne, Fringe, Dexter, Desesperate Housewives, Lost..., ] et que cette ambivalence n'épargne même plus les super-héros, souvent confrontés à leurs démons intérieurs [Spiderman, Batman, Volverine...] ou à leurs faiblesses [Iron man...]. 
Des films nous ont aussi appris que derrière des apparences de perfection, se cachent souvent l'horreur, le mensonge et la misère humaine [L'âge de cristal, Oblivion, Demolition man, Bienvenue à Gattaca, The island, Clones, Equilibrium...] et que des pires situations peuvent naître l'espoir [Le fils de l'homme, New York 1997...].

Et là, je me rappelle ce cher Moebius, et l'Incal. Il y avait l'Incal noir, et l'Incal lumière. Deux facettes d'un même être, très puissants chacun de leur côté mais omniscient seulement une fois réunis. Et John Difool, l'anti-héros par excellence... caricature parfaite de tous les travers de l'humanité mais capable malgré tout (et souvent malgré lui !) de faire des choses extraordinaires et bénéfiques.


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