mardi 22 juillet 2014

DOLORES CANNON (HYPNOSE RÉGRESSIVE)

Je survole parfois les sites sur la métaphysique et le paranormal, mais toujours avec le fusible du cartésianisme prêt à sauter. Et je dois dire qu'il saute souvent. Pourtant, j'y vois des choses qui ne me laissent pas indifférent.

Que dire donc de cette "nouvelle Terre" dont Dolorès Cannon nous annonce la venue, via ce qu'elle a pu rapporter des hypnoses régressives de ses patients ?
Beaucoup d'écrits et de romans, que ce soit ceux de Tolkien, ou la légende du Roi Arthur vue par Marion Zimmer Bradley (les dames du lac), ont décrit ces mondes parfaits qui se sont soudain séparés puis éloignés de notre propre monde, à cause de l'homme lui-même, et de ses ambitions dévastatrices, même si cela n'est que sous-entendu. Le monde des fées et des créatures fantastiques qui devient de plus en plus inaccessible est un thème récurrent.
Dolorès Cannon évoque l'Atlantide. Les recherches scientifiques tendent à attester qu'une catastrophe s'est bien déroulée dans le passé, anéantissant presque tout un peuple, ce qui aurait pu traumatiser les hommes au point de rester quelque part dans notre mémoire atavique. De quoi réfléchir sur le Livre de la Genèse, où l'homme, attisé par sa curiosité et fragilisé par son manque de confiance envers son créateur, va croquer la pomme, le fruit de la connaissance. Laquelle connaissance va l'exclure de l'Eden, devenant ainsi la cause de son exil et en même temps le moyen de survivre à cet exil.
Retournerions nous donc à l'Eden ? 
Si on en juge par la multiplication des violences et des aberrations de ce monde, on pourrait en douter, sauf si on se rappelle l'apocalypse de Saint-Jean, et même des passages de l'Evangile où le Christ prévient l"humanité que ces temps difficiles devront arriver. La figure allégorique employée est celle des "douleurs de l'enfantement", logiquement survis de la "délivrance" et du bonheur total. Une image employée à dessein puisque tout à fait parlante pour les hommes (et les femmes surtout) mais qui va plus loin dans la métaphore : en effet, cette délivrance c'est aussi l'arrivée d'une nouvelle vie, d'un bébé, un être fragile et innocent, pur.
Et que penser de ces "trois vagues" d'êtres venus sur Terre ? Fariboles ? Délire ?
Et pourtant je me reconnais quelque part dans cette "première vague"... et je vois mon fils dans la troisième. Hasard ? Correspondance statistique à un phénomène sociétal ? 
Je m'interroge...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire