mercredi 3 octobre 2012

NEAR DEATH EXPERIENCE



Un reportage assez complet et troublant à visionner sur YouTube. A priori, aucune raison de douter de la bonne foi de ceux qui témoignent. Le phénomène laisse perplexe la communauté scientifique depuis des années, en dehors de ceux qui y croient, et qui ont élaboré des débuts de théorie sur la chose à l'exemple du docteur Charbonnier, et de ceux qui pensent que tout cela n'est dû qu'à des hallucinations provoquées par le manque d'oxygène dans le cerveau.
Pour autant, même si on met toute forme de foi de côté, et si on part du postulat que les NDE ou EMI sont authentiques et véritables, on peut, avec le seul bon sens et la seule logique comme guides, se poser un certain nombre de questions.
Et d'abord un constat : en admettant donc que les acteurs de NDE aient dit vrai, on peut en déduire au moins deux choses :
- Les "autorités supérieures spirituelles" (quelque soit le nom que les religions leur donne) ne voient pas d'inconvénient à ce que les gens qui reviennent à la vie racontent ce qu'ils ont vu. Peut-être tout simplement parce que la nature humaine étant ce qu'elle est, "ils" savent que peu de monde les croira.
- Tout ce qu'on vu les rescapés de la mort n'est qu'une illusion mise en place par ces "autorités" afin de dissimuler la vérité à ceux qui ne sont pas destinés à mourir tout de suite.
Les questions sont les suivantes :
Dans beaucoup de cas, l'esprit de la personne rencontre un défunt ou un "ange" qui lui fait retourner en arrière, parfois manu-militari, en disant "ce n'est pas encore ton heure". Cela voudrait-il dire que chacun d'entre-nous a une "heure" pour mourir prédéfinie, et que le hasard n'a rien à faire là-dedans ?
D'un point de vue strictement biologique, nous savons que cette programmation existe (Il existe beaucoup d'exemples de personnes alcooliques, qui fument, qui n'ont aucune hygiène de vie et qui meurent relativement vieux, tandis que d'autres personnes, sportives, ne fumant pas et ne buvant pas, s'écroulent subitement dans la force de l'âge et parfois très jeunes). Mais les aléas de la vie peuvent précipiter les choses. Ces aléas seraient-ils aussi programmés ?
Je pense à ce passage de "la machine à remonter le temps" ou le héros essaie de sauver sa fiancée en remontant dans le passé, sans y parvenir, réalisant que c'était son destin. Il y a aussi la fameuse saga Destination finale, où la mort poursuit ceux qui ont réussit à lui échapper. 
D'autre part, on peut dire que le "doute" des humains, évoqué plus haut, pourrait être le seul garde fou qui permette d'éviter une grande vague de suicide collectif. En effet, si on apporte la preuve irréfutable que la vie et la conscience ne s'éteignent pas à la mort, et que cette vie est meilleure de l'autre côté, combien de gens qui souffrent seraient tentés de passer l'arme à gauche ?
Cette idée a été reprise dans le roman de Clifford Simak "Demain les chiens", où l'humanité, découvrant une existence paradisiaque sur Jupiter grâce à une mutation, déserte la Terre.
C'est un peu vite oublier un sacré garde-fou inscrit au plus profond de nos gènes : l'instinct de survie.
La vie trouve toujours un moyen de se perpétuer, et de se préserver.
A lire aussi sur le sujet : Les Thanatonautes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire