lundi 4 novembre 2013

UW2


Comprenez Universal War 2, suite de la cultissime saga signée Denis Bajram, et où il fut question, ni plus ni moins de la destruction de la Terre. 
UW1 (un mot sur le contexte ici) fut ainsi un savant mélange de space opéra, de paradoxe temporel et de névrose, où le passé des protagonistes, en flash-back évoqué, joue un rôle déterminant dans l'histoire de l"humanité. Le héros hollywoodien gros bras et tête brûlée limite caricatural, la fille qui se venge d'un père indélicat, un savant limite fou déguisé en pirate fumeur de cigare, plus le "méchant", qui ne le devient qu'à cause de ses propres peurs et de son manque d'affection, plus quelques autres personnages plus ou moins fréquentables et nous avons là un sacré cocktail pour un conte futuriste qui ne se termine pas forcément bien pour tout le monde. Et jusqu'à dernièrement je pensais naïvement que c'était bel et bien terminé. Ben non.
Denis Bajram
Bajram remet le couvert avec la survenue d'un danger encore pire que le précédent (c'est possible ? ben oui tiens) : toujours du wormhole au menu (on ne change pas une équipe qui gagne) et des soleils qui disparaissent ! Je vous demande un peu ! Voilà que l'humanité et ses rejetons ont visiblement affaire avec des forces dignes de celles que vous trouverez dans une autre saga, celle de Gregory Benford, par exemple.

Je me suis bien posé la question en découvrant le tome 1 sur les rayonnages de ma boutique de bédés préférée : "fallait-il vraiment une suite, quelle drôle d'idée !". Et puis la lecture des premières planches m'a embarqué. Bon, c'est quand même assez frustrant de lire le premier tome d'une série, puisqu'il faudra ronger son frein pendant au moins quatre ans, le temps qu'elle se termine. Voilà, vous êtes prévenus. Si vous ne connaissez pas encore UW1, je vous invite à le commander chez votre marchand de livres habituel.

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