samedi 19 octobre 2013

AU LOUP !


Voilà un animal emblématique des contes et légendes. Un animal sauvage étroitement lié à l'histoire des peuples occidentaux jusqu'à prêter son nom (Wolf ou Wolff) à des familles. Les fondateurs de Rome n'ont-ils pas été nourris par une louve ? Ne dit-on pas qu'à la faveur d'une malédiction transmise par morsure, certains hommes se transforment en loup à la pleine lune ? Ce canidé sauvage a certes marqué les esprits de nos ancêtres par leurs hurlements d'abord, mais aussi par leur faculté de chasser en groupe et aussi à cause de leurs (relative) nuisance, lorsqu'ils s'attaquaient aux troupeaux. Il est sûr qu'un éleveur voit toujours d'un mauvais oeil le fait de perdre son bien à cause des loups. Nuisible, maléfique ou mystérieux, voire tourné en ridicule, le loup a toujours fasciné. 

"Utilisé comme symbole de la nature cruelle et sauvage, le loup est souvent présenté comme l'antinomie du chien, qui, lui, est considéré comme utile et fidèle. L'aboutissement de ces peurs étant l'image anthropomorphique du Loup-garou. En fait, le loup évoqué dans la culture occidentale, depuis le Moyen Âge au moins, est surtout le loup gris mais il n'a que peu de rapports avec l'animal réel observé à l'époque contemporaine. Autant les loups sont des animaux sociaux assez craintifs, autant le loup mythique est un animal aussi solitaire qu'agressif. Son hurlement est aussi très souvent utilisé pour évoquer la peur. Certains faits historiques sanguinaires sont restés célèbres, ainsi la terrible bête du Gévaudan dont il est vraisemblable qu'il s'agissait d'un loup.Les loups sont souvent présents aussi dans les œuvres comme personnages de fiction et dans les contes populaires.Certaines parties du corps des loups entraient même autrefois dans la composition de remèdes à base de loup." [Wikipedia]
Dans la littérature enfantine, on le retrouve bien sûr dans les versions du Petit Chaperon Rouge, des frères Grimm et de Charles Perrault, où sont rôle a souvent été comparé à un rite de passage de l'enfance à l'adolescence. Le loup est aussi le principal acteur dans les Trois petits cochons. C'est une louve, Raksha qui est la mère adoptive de Mowgli, dans le Livre de la jungle de Kipling. Le cinéma l'a souvent mis en scène : Wolf, avec Jack Nicholson (Mike Nichols, 1994) ; Danse avec les loups (par et avec Kevin Costner, 1990) ; Croc Blanc (et ses variantes, Randal Kleiser, 1991) ; Le territoire des loups (Joe Carnahan, 2012) ; et la saga Twilight (2008 - 2012).
Loup ou homme-loup, cet être a souvent servi de vecteur expiatoire d'une humanité ayant perdu ses valeurs.

De nos jours,  le loup est protégé, et attire toujours l'admiration, c'est un bon client pour les objectifs des photographes animaliers. 

mardi 8 octobre 2013

LE TRANSPERCENEIGE


C'est le phénomène du moment. Cette bande dessinée française illustrée par Jean-Marc Rochette sur un scénario de Jacques Lob, qui date quand même de 1982 pour son premier tome vient d'être adaptée au cinéma par le réalisateur coréen Bong Joon-ho.
L'histoire est une dystopie bien sombre, à l'ambiance glauque rendue à merveille par le choix du noir et blanc, qui permet de se concentrer sur le fond de l'histoire et non sur la forme. Quelque part, je me dis aussi que c'est aussi un bon moyen de faire partager au lecteur ce que vivent les personnages dans un monde de glace. Tout ce qui reste de l'humanité se trouve dans un immense train condamné à rouler éternellement. Bien sûr, les défavorisés sont dans les wagons de queue, et les riches dans ceux de tête. Bien sûr, comme dans toute bonne dystopie, il y a une dictature qui, sous prétexte de sauver l'humanité, cultive l'obscurantisme et la brutalité. Et il y a quelque chose d'implacable dans ce train, quelque-chose qui tient de la machine infernale. Et Georges Orwell n'est pas loin. J'ai lu cette bédé dans une médiathèque dans les années 80 et elle m'avait fort impressionné. J'espère que le film sera à la hauteur.

Rencontre avec Bong Joon-ho et Jean-Marc Rochette


Bande annonce

lundi 7 octobre 2013

LE JOURNAL D'UN TERRIEN

"Nawlins". Serge Boisse. Avril 2013

Le site de Serge Boisse est un peu à l'image de ce blog, éclectique, mais plus généraliste encore. Il y en a pour tous les goûts : de l'art à la philo en passant par la science et l'humour. 

"Pourquoi le "Journal d'un terrien" ? Tout simplement parce que, je me suis dit qu'il fallait que je fasse quelque chose pour ma petite planète Terre qui a bien des soucis... Mais c'est pas une raison pour se pendre, hein, du fun avant tout ! Cela fait plus de dix ans maintenant que j'enrichis jour aprés jour ce site qui a l'ambition d'être une référence dans bien des domaines :Outre mes préoccupations pour la planète, le climat, la pollution et l'environnement, tu trouveras ici les chroniques et inventions (parfois très pointues) d'un amoureux de la science, des arts (Je suis peintre, compositeur et ecrivain), de la technologie (quand elle est bien utilisée), de la philosophie, et même quelques investigations sur les OVNI et autres extra-terrestres... Tout en restant fun bien sûr !
Mais c'est à toi d'en juger, ami(e) lecteur(trice ?), ah tu verras tu verras... Tu ne pourras plus t'en passer !"
Vous vous en rendrez compte par vous même, Serge Boisse est touche-à-tout. Une boulimie de savoir qui semble tellement déborder qu'il ne peut faire autrement que de le partager via le Journal d'un terrien. Un terrien ? C'est lui qui le dit ! Et si c'était un extraterrestre ?

mardi 1 octobre 2013

Top 100 !

Je vous propose une petite visite chez Sens critique qui vous donne les 100 plus grands albums de tous les temps, selon RollingStone Magazine. Avec en tête Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band on se demande pourquoi hein ?
Des premières places occupées par les Beatles évidemment, et les autres dieux du rock comme les Beach boys, Jimi Hendrix, Les Rolling stones, Bob Dylan, Miles Davis, Mavin Gaye, ou Michael Jackson... 
Les albums munis de la flèche "lecture" vous renvoient sur Spotify pour les écouter.

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Je profite de l'occasion pour présenter aux amateurs avertis un petit bouquin très bien fait sur le rock dans mon île "Bourbon Rock", qui passe en revue les groupes et musiciens de rock réunionnais depuis les années 50 jusqu'à nos jours, et accompagné s'il vous plaît d'un CD compilant les morceaux les plus marquants. Un tour d'horizon signé Thomas Arcens et Vincent Pion, accessible pour 22 malheureux euros dans nos librairies locales (je ne sais pas si cet ouvrage est disponible en métropole).