vendredi 22 mars 2013

UPSIDE DOWN

Elle courre elle courre, la maladie d'amour comme chantait Sardou, et a fait couler beaucoup d'encre, et rempli des tonnes de bobines de films depuis que le cinéma existe. Les amours impossibles, c'est le coeur du truc ! 

Ceux qui n'ont jamais connu la passion qui brûle, qui étourdit, qui rend fou, qui rend complètement con aussi, souvent, ne peuvent pas comprendre. C'est un sentiment d'une puissance sans nom, qui finit toujours par détruire un peu de vous, et certains y laissent même leur peau, parce qu'ils n'ont pas compris qu'en fin de compte tout cela est éphémère, illusoire... et quand cette passion est contrariée par la société, la famille, le statut social, la maladie... alors là, c'est le summum ! De l'eau infinie pour faire tourner un nombre incalculable de moulins !
La référence, s'il doit y en avoir une, c'est bien sûr Shakespeare, et son éternel "Roméo et Juliette", qui a fait palpiter, s'exalter et pleurer dans les châteaux et les chaumières depuis 1597 !
Les amours impossibles au cinéma : Love story, Titanic, l'étrange histoire de Benjamin Button, et toute une tripotée que vous trouverez sur Cinetrafic.
Dernier long métrage en date : Upside down, de Juan Solanas. Dans un univers autres (d'une galaxie lointaine très lointaine, ou dans un univers parallèle), deux mondes se superposent. Deux planètes, visiblement (ce qui, scientifiquement est bien entendu complètement farfelu mais bon). Et comme de bien entendu les deux amoureux n'habitent pas sur la même planète. Ils sont cul par dessus tête l'un par rapport à l'autre. Outre le fait de filer un mal au crâne aux spectateurs sujets au vertige, ces mondes aux gravités inversées sont une métaphore planétaire des "mondes" opposés dans lesquels vivent les Roméos et les Juliettes. Et la passion n'en est que plus forte, bien sûr. La vieille ficelle des différences de statut est utilisée à fond. Un monde est riche et prospère, l'autre détruit par la guerre... riches, pauvres, c'était déjà la matière dans Titanic. 

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