dimanche 15 décembre 2013

LES UNIVERS FANTASTIQUE DE P.STRAUB

Déniché sur Art-Spire, je vous propose une jolie brochette de superbes créations signées Philip Straub. Un réservoir d'idées pour les conteurs...



J'imagine par exemple le petit peuple qui a élu domicile dans ce vieil arbre, au coeur de cette forêt moussue. Qui est-il ? D'où vient-il ? Que va-t-il lui arriver ? Est-il au centre de l'histoire ou bien seulement un élément d'une histoire ? 

LE PERE NOEL...

... DANS TOUT SES ETATS

Quelques photos du barbu trouvées sur le site du "Nouvel Obs"...



mercredi 20 novembre 2013

ELYSIUM OU LA MEDECINE ABSOLUE


Décidément, l'immortalité travaille pas mal nos cinéastes ces temps-ci. Après Andrew Niccol, avec Les âmes vagabondes et Time Out, c'est au tour de Neil Blomkamp de nous en parler, en filigrane, dans son film Elysium, ou Matt Damon joue le rôle d'un homme condamné qui veut sauver sa peau en allant sur la station spatiale Elysium où il pourra être soigné.
Le scénario du film est très classique : deux mondes opposés. L'un qui désire conserver ses avantages et sa qualité de vie, l'autre, apocalyptique, qui tente de survivre. Le monde idéal dessus, l'autre en dessous cela me rappelle d'ailleurs un peu Astroboy, le dessin animé de David Bowers sorti en 2009.
Sur Elysium on peut donc se soigner, tout soigner, devrais-je dire. Il suffit de s'allonger dans un appareil et tous les maux s'en vont. D'après ce qu'on peu comprendre, cette sorte de table à scanner intervient au niveau moléculaire. Une petite fille poly-fracturée en ressort guérie, le méchant se fait reconstruire la face après avoir bouffé une grenade, et l'engin est également capable de guérir tous les types de cancers. 
On a rarement vu mieux comme médecin dans le cinéma de science-fiction. En cherchant bien, on peut trouver d'autres médecines du futur quasi-miraculeuses. Si je vous dit "MacCoy", ça vous rappelle quelque chose ? Le caractériel médecin de l'Enterprise n'a pas son pareil pour soigner les bobos du 20e siècle dans le film Retour sur Terre, sorti en 1986.
Autre univers : dans le très caricatural Starship troopers, Casper Van dien/Jhonny Rico se fait soigner "en cuve".
Mais ce n'est pas parce qu'on est dans le futur qu'on peut tout guérir. Parfois ça tourne mal : un remède contre le cancer transforme l'humanité en zombies dans Je suis une légende, avec le grand Will.

mardi 19 novembre 2013

A L'OREE DE LA FORET PRIMAIRE


Forêt primaire tropicale humide. Je devrais ajouter "d'altitude". Nous sommes en effet à La Réunion, dans la forêt de Bébour, et pour ceux qui ne savent pas, l'île est montagneuse. Cette forêt, régulièrement couverte de nuages est à 1300 mètres d'altitude. La végétation luxuriante et le terrain accidenté n'en facilite pas l'exploration, même si des braconniers viennent y chercher le chou du palmiste, fort prisé des gourmets locaux.
Un endroit idéal pour cacher un trésor quand on est pirate non ? Un petit aperçu, à l'orée, dans le diaporama de droite.

jeudi 14 novembre 2013

REVERIE CHEZ HELENE FLONT

Comme à l'ordinaire, je surfe, je me balade, je web-coince la bulle, et je tombe sur le site d'Hélène Flont, peintre et scénographe. 
Et là je découvre encore un autre monde. Un monde de roses, de jardins, de fleurs ; un univers doux, de cette féminité réservée de jeune fille anglaise rêveuse du XIXe siècle ; Un monde romantique et étrange à la fois, comme appartenant à un temps parallèle... 
Voici ce qu'elle dit d'elle-même :
"I am a french painter & gardener living near paris. I have a full life in the heart of a garden, share with my very dear husband and two mischievous cats ( and vice versa :) . I am a great admirer of the interior decoration , gardens & parks and have a tender liking for english literature, victorian and regency pediod, in particular, jane Austen." 

Son site est d'une richesse rare, vous pouvez y passer des heures en contemplation. Je me suis attaché à cette image de sa terrasse. Et avec un œil un peu exercé, on peut voir que cette dame est vraiment une pro de la photo, et qu'elle sait faire raconter à ses prises de vue des histoires.


Cette image comporte trois plans qui se complètent et qui donnent une perspective sémantiquement intéressante.
D'abord les planches de la terrasse. Nous sommes dehors mais encore dans l'univers de la maison, le monde domestique rassurant, cocon de confort où même les plantes sont protégées dans leurs pots. Notez que presque toutes les matières y sont, concernant les pots : végétalisé à gauche, puis des fibres végétales tressées, puis le métal, puis la terre cuite. Dans ce plan, le sapin occupe le tiers gauche et capte le regard, étant positionné sur les deux points de force gauche. Mais très vite par le jeu d'un léger flou le regard s'en va par le passage et nous découvrons le second plan. 
Une chaise et une table de jardin, posés sur ce qui ressemble à du gravier, avec à l'arrière le jardin proprement dit. Nous quittons les plantes protégées pour l'univers des plantes "libres" mais toujours domestiquées.
Enfin, le troisième plan, plus flou, laisse entrevoir une forêt profonde, royaume des plantes sauvages, totalement libres, où l'inconnu transpire par rapport au monde bien douillet de la maison. Là encore, je me permets de penser à Bilbon et aux hobbits, heureux de partir vers les aventures, et si nostalgiques de chez eux, quand il sont dans les pays sauvages. Il y a clairement une attirance vers cet inconnu qui le dispute à la douce impression de sécurité qui ressort de la terrasse.

Je vous laisse découvrir le monde d'Hélène quitte à vous y perdre. Mais vous êtes prévenu !

mardi 12 novembre 2013

GRAVITY



Le dernier film d 'Alfonso Cuarón a fait couler beaucoup d'encre. Admiré par beaucoup, critiqué aussi, il ne laisse pas indifférent. Je suis allé le voir et, personnellement, j'ai plutôt aimé. Plusieurs raisons à cela : d'abord, parce que je suis bon public pour ce genre de film, étant moi-même très intéressé par tout ce qui se rapporte de près ou de loin à l'Espace.Ensuite parce que je suis convaincu que l'humanité est déjà très à l'étroit sur la Terre et qu'il faudra à un moment ou à un autre se décider à investir sérieusement dans la conquête spatiale. Enfin parce que si le scénario n'est pas très original ("je cours de catastrophe en catastrophe, je perd un être cher et je m'en sors en fin de compte), il est assez bien mené, et met bien en avant le personnage principal : le vide spatial.
Dès le début du film, le ton est donné : dans l'espace la vie est impossible. Cela rajoute à cette sorte d'agoraphobie générée par le vide infini, décidément pas fait pour l'homme, ou en tout cas pour l'homme d'aujourd'hui. Le corps prend un choc, l'esprit aussi, dans cet univers sans haut ni bas ou le moindre mouvement peut être dangereux. Sandra Bullock/Dct. Ryan Stone en sait quelque chose ! Dès le début son personnage présente des signes de nervosité mis en relief (de manière un peu grossière il faut l'avouer) par le calme olympien de l'astronaute de service Matt Kowalzky/Georges Clooney. Calme dont ne se départi pas notre Buzz l'éclair de service quand les événements se mettent à virer en eau de boudin.
Concernant la psychologie des personnage et de leur histoire, je trouve que Cuarón en a fait trop ou pas assez. A vrai dire l'action, et l'urgence vitale qui mène la partie comme un fil d'ariane ne laisse guère le temps de s’apitoyer sur les misères existentielles du Dct. Stone. De même, certains aspects sont grotesques : comme la tête trouée d'un astronaute touché par des débris (les méchants de l'histoire !), au travers de laquelle on voit la Terre. 
La moralité du film, comme dans toutes les histoires classiques, est à la fin : tout est dans l'image de la survivante Stone, se remettant debout sur la plage où elle s'est échouée, avec plan serré sur ses pieds. Le message est clair : l'homme est fait pour vivre sur Terre, bien debout. 

Certains auteurs de science-fiction ont abordé le sujet de la vie dans l'espace. Je pense à mon très cher Dan Simmons (voir liste des auteurs), qui, dans la saga hypérion-endymion, décrit ces êtres humains mutants, les extros, qui ont su reconstituer dans le vide spatial des biotopes complets et auto-suffisants.

mercredi 6 novembre 2013

FEUILLES MORTES


C'est l'automne dans l'hémisphère nord ... et les feuilles mortes se ramassent à la pelle. Et c'est fou ce qu'on peut faire avec des feuilles mortes, à part des gros tas devant la porte des gens avant de sonner ! On peut notamment les transformer en tableaux et si vous voulez voir ce que ça donne, allez faire un tour sur CenterBlog...

lundi 4 novembre 2013

UW2


Comprenez Universal War 2, suite de la cultissime saga signée Denis Bajram, et où il fut question, ni plus ni moins de la destruction de la Terre. 
UW1 (un mot sur le contexte ici) fut ainsi un savant mélange de space opéra, de paradoxe temporel et de névrose, où le passé des protagonistes, en flash-back évoqué, joue un rôle déterminant dans l'histoire de l"humanité. Le héros hollywoodien gros bras et tête brûlée limite caricatural, la fille qui se venge d'un père indélicat, un savant limite fou déguisé en pirate fumeur de cigare, plus le "méchant", qui ne le devient qu'à cause de ses propres peurs et de son manque d'affection, plus quelques autres personnages plus ou moins fréquentables et nous avons là un sacré cocktail pour un conte futuriste qui ne se termine pas forcément bien pour tout le monde. Et jusqu'à dernièrement je pensais naïvement que c'était bel et bien terminé. Ben non.
Denis Bajram
Bajram remet le couvert avec la survenue d'un danger encore pire que le précédent (c'est possible ? ben oui tiens) : toujours du wormhole au menu (on ne change pas une équipe qui gagne) et des soleils qui disparaissent ! Je vous demande un peu ! Voilà que l'humanité et ses rejetons ont visiblement affaire avec des forces dignes de celles que vous trouverez dans une autre saga, celle de Gregory Benford, par exemple.

Je me suis bien posé la question en découvrant le tome 1 sur les rayonnages de ma boutique de bédés préférée : "fallait-il vraiment une suite, quelle drôle d'idée !". Et puis la lecture des premières planches m'a embarqué. Bon, c'est quand même assez frustrant de lire le premier tome d'une série, puisqu'il faudra ronger son frein pendant au moins quatre ans, le temps qu'elle se termine. Voilà, vous êtes prévenus. Si vous ne connaissez pas encore UW1, je vous invite à le commander chez votre marchand de livres habituel.

samedi 19 octobre 2013

AU LOUP !


Voilà un animal emblématique des contes et légendes. Un animal sauvage étroitement lié à l'histoire des peuples occidentaux jusqu'à prêter son nom (Wolf ou Wolff) à des familles. Les fondateurs de Rome n'ont-ils pas été nourris par une louve ? Ne dit-on pas qu'à la faveur d'une malédiction transmise par morsure, certains hommes se transforment en loup à la pleine lune ? Ce canidé sauvage a certes marqué les esprits de nos ancêtres par leurs hurlements d'abord, mais aussi par leur faculté de chasser en groupe et aussi à cause de leurs (relative) nuisance, lorsqu'ils s'attaquaient aux troupeaux. Il est sûr qu'un éleveur voit toujours d'un mauvais oeil le fait de perdre son bien à cause des loups. Nuisible, maléfique ou mystérieux, voire tourné en ridicule, le loup a toujours fasciné. 

"Utilisé comme symbole de la nature cruelle et sauvage, le loup est souvent présenté comme l'antinomie du chien, qui, lui, est considéré comme utile et fidèle. L'aboutissement de ces peurs étant l'image anthropomorphique du Loup-garou. En fait, le loup évoqué dans la culture occidentale, depuis le Moyen Âge au moins, est surtout le loup gris mais il n'a que peu de rapports avec l'animal réel observé à l'époque contemporaine. Autant les loups sont des animaux sociaux assez craintifs, autant le loup mythique est un animal aussi solitaire qu'agressif. Son hurlement est aussi très souvent utilisé pour évoquer la peur. Certains faits historiques sanguinaires sont restés célèbres, ainsi la terrible bête du Gévaudan dont il est vraisemblable qu'il s'agissait d'un loup.Les loups sont souvent présents aussi dans les œuvres comme personnages de fiction et dans les contes populaires.Certaines parties du corps des loups entraient même autrefois dans la composition de remèdes à base de loup." [Wikipedia]
Dans la littérature enfantine, on le retrouve bien sûr dans les versions du Petit Chaperon Rouge, des frères Grimm et de Charles Perrault, où sont rôle a souvent été comparé à un rite de passage de l'enfance à l'adolescence. Le loup est aussi le principal acteur dans les Trois petits cochons. C'est une louve, Raksha qui est la mère adoptive de Mowgli, dans le Livre de la jungle de Kipling. Le cinéma l'a souvent mis en scène : Wolf, avec Jack Nicholson (Mike Nichols, 1994) ; Danse avec les loups (par et avec Kevin Costner, 1990) ; Croc Blanc (et ses variantes, Randal Kleiser, 1991) ; Le territoire des loups (Joe Carnahan, 2012) ; et la saga Twilight (2008 - 2012).
Loup ou homme-loup, cet être a souvent servi de vecteur expiatoire d'une humanité ayant perdu ses valeurs.

De nos jours,  le loup est protégé, et attire toujours l'admiration, c'est un bon client pour les objectifs des photographes animaliers. 

mardi 8 octobre 2013

LE TRANSPERCENEIGE


C'est le phénomène du moment. Cette bande dessinée française illustrée par Jean-Marc Rochette sur un scénario de Jacques Lob, qui date quand même de 1982 pour son premier tome vient d'être adaptée au cinéma par le réalisateur coréen Bong Joon-ho.
L'histoire est une dystopie bien sombre, à l'ambiance glauque rendue à merveille par le choix du noir et blanc, qui permet de se concentrer sur le fond de l'histoire et non sur la forme. Quelque part, je me dis aussi que c'est aussi un bon moyen de faire partager au lecteur ce que vivent les personnages dans un monde de glace. Tout ce qui reste de l'humanité se trouve dans un immense train condamné à rouler éternellement. Bien sûr, les défavorisés sont dans les wagons de queue, et les riches dans ceux de tête. Bien sûr, comme dans toute bonne dystopie, il y a une dictature qui, sous prétexte de sauver l'humanité, cultive l'obscurantisme et la brutalité. Et il y a quelque chose d'implacable dans ce train, quelque-chose qui tient de la machine infernale. Et Georges Orwell n'est pas loin. J'ai lu cette bédé dans une médiathèque dans les années 80 et elle m'avait fort impressionné. J'espère que le film sera à la hauteur.

Rencontre avec Bong Joon-ho et Jean-Marc Rochette


Bande annonce

lundi 7 octobre 2013

LE JOURNAL D'UN TERRIEN

"Nawlins". Serge Boisse. Avril 2013

Le site de Serge Boisse est un peu à l'image de ce blog, éclectique, mais plus généraliste encore. Il y en a pour tous les goûts : de l'art à la philo en passant par la science et l'humour. 

"Pourquoi le "Journal d'un terrien" ? Tout simplement parce que, je me suis dit qu'il fallait que je fasse quelque chose pour ma petite planète Terre qui a bien des soucis... Mais c'est pas une raison pour se pendre, hein, du fun avant tout ! Cela fait plus de dix ans maintenant que j'enrichis jour aprés jour ce site qui a l'ambition d'être une référence dans bien des domaines :Outre mes préoccupations pour la planète, le climat, la pollution et l'environnement, tu trouveras ici les chroniques et inventions (parfois très pointues) d'un amoureux de la science, des arts (Je suis peintre, compositeur et ecrivain), de la technologie (quand elle est bien utilisée), de la philosophie, et même quelques investigations sur les OVNI et autres extra-terrestres... Tout en restant fun bien sûr !
Mais c'est à toi d'en juger, ami(e) lecteur(trice ?), ah tu verras tu verras... Tu ne pourras plus t'en passer !"
Vous vous en rendrez compte par vous même, Serge Boisse est touche-à-tout. Une boulimie de savoir qui semble tellement déborder qu'il ne peut faire autrement que de le partager via le Journal d'un terrien. Un terrien ? C'est lui qui le dit ! Et si c'était un extraterrestre ?

mardi 1 octobre 2013

Top 100 !

Je vous propose une petite visite chez Sens critique qui vous donne les 100 plus grands albums de tous les temps, selon RollingStone Magazine. Avec en tête Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band on se demande pourquoi hein ?
Des premières places occupées par les Beatles évidemment, et les autres dieux du rock comme les Beach boys, Jimi Hendrix, Les Rolling stones, Bob Dylan, Miles Davis, Mavin Gaye, ou Michael Jackson... 
Les albums munis de la flèche "lecture" vous renvoient sur Spotify pour les écouter.

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Je profite de l'occasion pour présenter aux amateurs avertis un petit bouquin très bien fait sur le rock dans mon île "Bourbon Rock", qui passe en revue les groupes et musiciens de rock réunionnais depuis les années 50 jusqu'à nos jours, et accompagné s'il vous plaît d'un CD compilant les morceaux les plus marquants. Un tour d'horizon signé Thomas Arcens et Vincent Pion, accessible pour 22 malheureux euros dans nos librairies locales (je ne sais pas si cet ouvrage est disponible en métropole). 


vendredi 27 septembre 2013

DESTINS



Cloud Atlas est une histoire de réincarnations. Un sujet assez courant dans le cinéma, souvent traité sous un angle fantastique. Mais Cloud Atlas n'est pas un film mystique. On suit les protagonistes de cette histoire tout au long de leurs existences au travers des âges, et dans le désordre, avec des scènes qui se superposent de manière parfois décousue. Mais quelle est la morale de l'histoire ? En gros, que nous sommes tous responsables de ce que nous faisons/ne faisons pas, et que nous sommes maîtres de nos destins. Que ce n'est pas tant les événements qui influent sur nos vies mais nos réactions par rapport à ces événements. Un film a voir, on y passe un bon moment pour peu que le sujet nous interpelle.
Dans le même registre, le choix du destin, il y a aussi Mr. Nobody.



Le destin... un sujet bien vaste qui implique bien entendu la notion du temps. Les films traitant du voyage dans le temps sont donc explicitement des histoires de destins. Je pense bien sur à la Machine à explorer le temps de Simon Wells, sorti en 2002, où un inventeur génial essaie de sauver sa fiancée avant qu'elle ne se fasse tuer, sans parvenir à lui éviter la mort.

Liste des films traitant de la réincarnation sur cinetrafic.

mercredi 4 septembre 2013

AMES VAGABONDES



Disponible en DVD et VOD, ce film, réalisé par Andrew Niccol (scénariste de Bienvenue à Gattaca, et réalisateur du tout réçent Time Out), est une sorte d'Invasion des profanateurs de sépulture, à la sauce eau de rose pour ados dans la droite lignée des Twilight
Même les envahisseurs ne sont pas vraiment méchants, persuadés du bien fondé de leur invasion, comme l'occident l'était quand il a envahi les Amériques. Du reste, sans "support", les extraterrestres ne sont guère que des protozoaires éthériques, vision de la forme de vie hyper-évoluée qui a au moins l'originalité de le pas tomber dans l’anthropomorphisme, mais qui, hélas, ne surprend plus.
Il y a dans le scénario des éléments qui rappellent beaucoup Gattaca, et d'autres films d'anticipation utopie/dystopie comme l'intéressant mais mal développé Island (Michael bay, 2005) : l'univers épuré, le design sobre tendance froid, les vêtements blancs, et jusqu'aux véhicules tout argentés, en écho des nacelles qui véhicules les âmes, et qui me semble pousser un peu loin l'affaire jusqu'à chatouiller le ridicule.
La présentation de la Terre "nouvelle" au début du film pose le décor. Un monde parfait mais qui n'est plus notre monde. Et je me dis, en me fiant au thème de Time Out, qu'apparemment la recherche de l'immortalité travaille un peu Andrew Niccol. L'âme habitant le corps du personnage principal joué par Saoirse Ronan a en effet avoué son âge, plus de 1000 ans, sans laisser entendre que sa vie pouvait se terminer si on n'y mettait volontairement un terme.
Bref. Le film est bourré de bonnes idées mais m'a sincèrement laissé sur ma faim. L'histoire d'amour est d'une platitude navrante et on ne croit même pas aux quelques obstacles qui se mettent sur la route des protagonistes.
Puis l'âme de refuser de repartir pour une autre planète, ne souhaitant pas survivre aux terriens auxquels elle s'est attachée.
Question histoire d'amour sidérale, je pourrais vous en citer deux, qu'il faudra lire puisqu'aucun film n'est venu (hélas ou heureusement) les porter à l'écran : Chants de la Terre lointaine, d'Arthur Clarke et Hypérion de Dan Simmons. Des romances qui ne sont pas les histoires elles-mêmes mais qui en font partie, des amours impossibles de deux êtres unis brièvement puis séparés par le temps et l'espace.
Les âmes vagabondes sont bonnes à louer ou éventuellement à acheter dans quelques temps à la faveur d'une baisse de prix. On passe un moment pas désagréable, mais sans plus.

jeudi 22 août 2013

MYLENE



A bien des égards, notre Mylène Farmer nationale, avec son univers un peu baroque, un peu fantastique, pourrait très bien être venu du monde des fées.
Comment expliquer un succès mondial aussi énorme, et des albums qui se vendent comme des petits pains, tour à tour certifiés disque d'or, platine ou de diamant, sinon par une sorte de charme posé sur cette incroyable chanteuse devenue l'égérie de nombreux fans. Ce serait occulter le fait qu'au delà du talent, Mylène Farmer est une bosseuse comme on n'en voit peu.
Je ne vais pas faire l'étalage de ses succès ici, vous trouverez tout sur Mylene.Net
Très discrète sur sa vie privée, la chanteuse a toujours su cultiver cette sorte d'aura de mystère dans un univers sur mesure, ce qui ne l'empêche pas de faire de l'auto-dérision, signe qu'elle a parfaitement les pieds sur terre, aux antipodes de son personnage tel qu'on l'a découvert dans les années 80.

Son dernier album, sorti en décembre dernier, signe le retour de son compère Boutonnat, après une "infidélité" sur l'album précédent.
Et c'est aussi le retour d'un son électro-pop très nineteen, avec des mélodies qui se ressemblent beaucoup, à bien écouter, mais qui portent la voix de Mylène comme une brise fait monter une plume vers l'azur.




vendredi 16 août 2013

CHEVAL FANTASTIQUE


"Fantastique", c'est certainement ce qu'ont pensé les premiers hommes qui ont su domestiquer cet animal, quand ils ont réalisé quels nombreux avantages ils allaient en tirer.

Il est admis que cela s'est passé au Kazakhstan, 4500 ans avant Jésus-Christ. Un animal utilisé comme moyen de transport, bien sûr, et apprécié pour sa force. Les hommes qui l'ont monté alors ont dû très vite comprendre qu'il leur donnerait sur supériorité militaire incontestable, face à leurs ennemis à pied : vitesse de progression, meilleure vue en hauteur, etc. C'est sans doute ses capacités à décupler la force et la rapidité de l'homme qui ont valu au cheval d'être très vite transformé en animal de légende. 
On pense bien sûr à la licorne...
"La licorne, parfois nommée unicorne, est une créature légendaire à corne unique. Connue en occident depuis l'Antiquité grecque par des récits de voyageurs en Perse et en Inde, sous le nom de monocéros, elle est peut-être en partie issue du chamanisme oriental à l'origine du Qilin (ou licorne chinoise) et du récit sanskrit d'Ekasringa, d'après Francesca Yvonne Caroutch. La licorne occidentale se différencie toutefois nettement de sa consœur asiatique par son apparence, son symbolisme et son histoire." [wikipedia]
ou à Pégase...
"Pégase (en grec ancien Πήγασος / Pếgasos, en latin Pegasus) est l'une des créatures fantastiques les plus célèbres de la mythologie grecque. Ce cheval ailé divin, généralement blanc, naît avec son frère Chrysaor du sang de la Gorgone Méduse, lorsqu'elle est décapitée par le héros Persée. D'après les poètes gréco-romains, il monte au ciel après sa naissance et se met au service de Zeus, le roi des dieux, qui le charge d'apporter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe. Ami des Muses, Pégase créé la source Hippocrène qu'il fait jaillir d'un coup de sabot. Capturé par Bellérophon près de la fontaine de Pirène, grâce à l'aide de la déesse Athéna et de Poséidon, Pégase permet à ce héros grec de le monter afin de vaincre un monstre, la Chimère, et réalise avec son cavalier beaucoup d'autres exploits. Bellérophon tombe victime de son orgueil et chute en tentant d’atteindre le mont Olympe sur le dos du cheval ailé. Pégase retrouve Zeus, qui finit par le transformer en constellation et le placer dans le ciel. "
Bien entendu, le cheval tient un rôle important dans l'héroïc Fantasy ou les histoires médiévales comme compagnon indispensable des... chevaliers. 
Si on considère plus particulièrement le Seigneur des Anneaux, l'animal y a un rôle très important. On pense bien sûr à l'épisode de la poursuite vers le gué, où Frodon fuit les Nazguls grâce au cheval de l'elfe Glorfindel, lequel lui a préalablement susurré l'ordre impératif de fuite (dans le film, Frodon n'est pas seul sur le cheval mais accompagné d'Arwen...). Puis il y a l'aspect des eaux en furie, des chevaux, déchaînées par Elrond sur ces même Nazgûls alors qu'il tentent de traverser la rivière.
On pense ensuite au cheval de Gandalf, Grispoil, symbole de la force, de la liberté et de la noblesse, et qui ne se laisse monter que par le magicien. D'une manière générale, chaque cheval de l'histoire porte un nom, et se trouve parfois doué d'une personnalité. Un peuple les tient même en haute estime et les élève : les Rohirims. Et il y a les poneys, dont j'ai déjà touché un mot ici.

Si le cheval est votre dada, vous avez sur Fond Ecran biz un joli panel pour décorer votre bureau.

samedi 10 août 2013

LE TRONE DE FER : LA CARTE


Si vous suivez assidûment cette série épique, mélange d'aventures médiévales et de fantasy, vous serez peut-être content d'apprendre (si vous ne le savez déjà) qu'il existe une carte interactive qui vous permet de situer les différents protagonistes de l'histoire en fonction des épisodes, et donc de suivre leur pérégrinations, jusqu'à ce que mort s'ensuive... Je dis ça, parce que du coup, certains destins dans la troisième saison sont en partie révélés.  Vous pourrez aussi en savoir plus sur les différentes "maisons" et leurs dominations territoriales. Pratique si vous devez vous lancer dans des explications à quelqu'un qui débarque et qui n'y entrave que pouic.

Quand on y regarde de plus près, les deux continents séparés par un bras de mer évoquent un peu la Bretagne et l'Angleterre qui se font face... 
  

lundi 5 août 2013

SOUS BOIS DE MES REVES


Dénichées sur Club Doctissimo, quelques peintures signées du pseudonyme de speederpeintre, aux couleurs franches, assez contrastées, qui donnent un éclat de carte postale et qui sentent bon la rosée, le vent dans les branches et les parfums d'herbes sauvages. Les sous-bois, avec leur lumières particulières, leur sol de mousses et de feuilles en décomposition où poussent des champignons et leur fraîcheur sont des microcosmes intéressants non seulement pour les entomologistes, mais aussi pour les rêveurs à l'imagination fertile.
Les chemins qui les longent sont autant de promesses d'univers à découvrir et d'aventures à vivre, plus loin.
L'auteur, Didier Watrin, explique : "Artiste peintre autodidacte dans L'Essonne (FRANCE),peintre de la nature, adepte du plein air.Tout jeune, j'aimais dessiner et je m'adonne avec passion à la peinture à l'huile, pastel, acrylique, je ne compte jamais les heures passées à mes réalisations". Bonne balade.

mercredi 31 juillet 2013

BOITE A BIJOUX

Une fois n'est pas coutume, je vais parler d'un jeu vidéo. Jewelbox. Pourquoi celui-là ? C'est une longue histoire. Disons en résumé qu'un matin, une petite mélodie est revenue à mon esprit. Je n'ai pas mis longtemps à me rappeler où je l'avais entendue. Cette mélodie en boucle, tintée années 80, a assez bien vieilli quand même et m'a ramené des années en arrière, quand je commençais à travailler, chez un revendeur Apple. Le jeu était installé sur une machine de démo, un quadra, et entre midi et deux, j'y jouais en me laissant emporter par sa musique. Parfois, je ne sais quoi fait que lorsque vous entendez une mélodie, cela évoque en vous des images et des ambiances particulières avec cette sorte d'ouverture soudaine vers un autre espace-temps plein de promesses... c'est ce qui m'arrivait.
Le retrouver sur internet m'a pris une petite demi-heure. Je vous en fait profiter ici, puisque je l'ai trouvée sur youtube. Cela va peut-être rappeler des souvenirs à ceux qui, comme moi, ont connu l'époque des macs d'avant l'imac. Jewelbox est un des nombreux Tetris-like, ce jeu légendaire conçu par Alekseï Pajitnov en 1984. L'histoire de Jewelbox est sur Wikipedia english.

Pour information, si vous retrouvez une chanson ou une musique sur youtube, vous avez la possibilité de la transcrire en mp3, histoire de l'avoir sous la main et de l'écouter quand vous voulez, grâce à ce site.

mardi 30 juillet 2013

SITE SUR LA FANTASY

DOL CELEB se présente comme le site pour tout savoir sur la fantasy.
"Bienvenue visiteur, preux aventurier ou voyageur égaré dans la Citadelle d'Argent.
Sur ce site vous pourrez découvrir le monde de la Fantasy, le mot anglais pour désigner tout ce qui touche à l’imaginaire ainsi que ses sous-genres tels que l'Heroic Fantasy, la Dark, Light ou High Fantasy. La Fantasy inclut les mythologies, les légendes, les fables, le folklore et le magique.
Vous pourrez aussi découvrir la fantasy sous ses divers supports tels que les livres, les BD, les mangas et les MMORPG.
Des illustrateurs de fantasy sont également présentés, qu'ils soient professionnels confirmés, débutants ou amateurs.
Vous pouvez également suivre l'actualité et venir partager vos expériences ainsi que vos connaissances sur notre forum."
Au menu entre autres choses, des descriptions détaillées des créatures, des peuples et races de la fantasy. Très utile si vous êtes novices en la matière. Vous y trouverez aussi la présentation de nombreux artistes illustrateurs de mondes fantastiques. Le site est très complet, j'ai posé une bannière d'accès dans la colonne de gauche. Bonne lecture.


lundi 29 juillet 2013

STRATEGIE ENDER

"Dans un futur proche, des extraterrestres hostiles, les Formics, ont attaqué la Terre. Sans l’héroïsme de Mazer Rackham, le commandant de la Flotte Internationale, le combat aurait été perdu. Depuis, le très respecté colonel Graff et les forces militaires terriennes entraînent les enfants les plus doués dès leur plus jeune âge, afin de découvrir dans leurs rangs celui qui pourra faire face à la prochaine attaque. Ender Wiggin, garçon aussi timide que brillant, est sélectionné pour rejoindre l’élite. À l’École de Guerre, Ender apprend rapidement à maîtriser des jeux de guerre de plus en plus difficiles où son sens de la stratégie fait merveille. Graff ne tarde pas à le considérer comme le meilleur espoir des forces humaines. Il ne lui manque plus qu’à être formé par Mazer Rackham lui-même, pour conduire ses frères d’armes dans une bataille épique qui décidera du sort de la Terre et de l’humanité…"
Voilà, voilà. Cela faisait longtemps qu'on n'avait vu Harrisson Ford dans un film de science fiction. Cela donne au film un peu plus de "corps", parce que d'entrée de jeu on pourrait se dire : "tiens, encore du bon vieux blockbuster aux stéroïdes", en songeant à tout ces films d'Aliens qu'on nous sert depuis quelque temps : d'invasion Los Angeles à Pacific Rim, en passant par Battleship. On est loin du charme suranné des premiers "Guerre des étoiles", qui racontait une histoire !
A propos d'histoire et de Blockbusters, "La Stratégie Enders" me fait penser à... Independence Day (ID4).
Ce film d'invasion, sorti en 1996, et qui a lancé la carrière du grand Will, avait à l'époque renouvelé le genre. Il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'il put y avoir une suite. Le film était sorti avant la mode des suites, astuce commerciale plus que nécessité scénaristique souvent, empruntée directement de l'expérience des séries cultes. 
En effet, je ne sais pas vous, mais les premières images du trailer de la Stratégie Enders, la bataille aérienne, m'ont fait penser à ID4. Et de me dire que l'un pourrait très bien être la suite de l'autre. Sauf que, ID4 aura bien une suite. En deux parties. Ben voyons. Et Roland Emmerich de remettre le couvert, 16 ans après ! Sans Will, pour le coup, devenu trop gourmand. Le retour des têtes de crabe aux dreadlocks, venus venger leurs congénères. Je me demande comment ils vont ficeler cette affaire. Au moins peut-on espérer, naïvement, qu'une suite en deux parties veut dire que l'histoire vaut la peine. Wait and see.

Et pour mémoire

jeudi 25 juillet 2013

MICHAEL JACKSON 4 ANS DEJA


Le mois dernier les fans du roi de la pop ont commémoré le quatrième anniversaire de la mort de leur idole. Force est de constater que la ferveur est toujours là, malgré le temps qui passe. Un peu à l'image de celle d'Elvis, ou, dans une certaine mesure, de l'engouement toujours vivace pour Claude François.
Des artistes exceptionnels, qui ont inventé un style de musique, qui avaient une présence extraordinaire sur scène, et dotés d'un charisme rare.
Michael Jackson a su, volontairement ou à son corps défendant, créer autour de sa personne une légende. Ces disques ont marqué plusieurs générations (dont la mienne) et tous ceux qui les ont écouté par le passé sauront associer tel ou tel morceau à un épisode particulier de sa vie.
Personnellement, "Billie Jean", "Beat it", "smooth criminal" ont jalonné ma scolarité quand j'usais mes fonds de pantalon sur les chaises du lycée puis de la fac, en compagnie de Toto et de Depeche Mode.
Mais j'ai une affection assez particulière pour un morceau pourtant décrié par les critiques : "say, say, say", que Michael a chanté en duo avec Paul McCartney, son ami, membre survivant d'un groupe mythique lui aussi, et qui, lui aussi, a toujours ses aficionados.
Allez savoir pourquoi. Peut-être parce que ce morceau passait régulièrement à la radio juste au moment où ma vie changeait radicalement...
Je vous invite à visiter cette page Facebook, histoire de vous rendre compte à quel point l'aura de Michael Jackson est toujours présente, et pour lui, si les chansons de cet homme ont eu quel-qu’importance dans votre vie, donnez un "j'aime"...

samedi 20 juillet 2013

OMAR X

ENTRE LE BIEN ET LE MAL

Le cinéma et les séries télé de ces dernières années font la part belle à la psychologie. Les personnages ne sont plus des acteurs de l'histoire chacun cantonné dans son rôle de "bon" ou de "méchant". De même, il n'y a plus de pays "bons" ou "méchant". Le 11 septembre, la crise, la prise de conscience sanitaire, humanitaire et environnementale ont contribué à changer la donne.
Le rôle de sauveur du monde des Etats-Unis, hérité de la seconde guerre mondiale, a disparu avec le mur de Berlin. Les "méchants" sont devenus les terroristes, les extrémistes islamiques, mais très tôt des voix se sont élevées pour dire que ce n'était pas aussi simple, et que les USA ne lavaient pas plus blanc que les autres... bien au contraire. 
Que nous disent les films et les séries actuelles ?
- Que tous les bons et les méchants que nous sommes ne sont que des pions face aux forces de la nature extraordinaires ou juste démultipliées
[Le Jour d'Après, Contagion, World War Z, Fusion, Prédictions, 2012...]
- Que les êtres humains ont tous leurs bons et leurs mauvais côté, et que cette position médiane, sans cesse changeante, tiraillée d'un côté et de l'autre, est certainement la plus pénible car nous avons le libre arbitre. Sans cesse nous devons choisir.
[Game of Throne, Fringe, Dexter, Desesperate Housewives, Lost..., ] et que cette ambivalence n'épargne même plus les super-héros, souvent confrontés à leurs démons intérieurs [Spiderman, Batman, Volverine...] ou à leurs faiblesses [Iron man...]. 
Des films nous ont aussi appris que derrière des apparences de perfection, se cachent souvent l'horreur, le mensonge et la misère humaine [L'âge de cristal, Oblivion, Demolition man, Bienvenue à Gattaca, The island, Clones, Equilibrium...] et que des pires situations peuvent naître l'espoir [Le fils de l'homme, New York 1997...].

Et là, je me rappelle ce cher Moebius, et l'Incal. Il y avait l'Incal noir, et l'Incal lumière. Deux facettes d'un même être, très puissants chacun de leur côté mais omniscient seulement une fois réunis. Et John Difool, l'anti-héros par excellence... caricature parfaite de tous les travers de l'humanité mais capable malgré tout (et souvent malgré lui !) de faire des choses extraordinaires et bénéfiques.


lundi 8 juillet 2013

LE MONDE DE JEREMY

Jérémy Flavien est photographe. Il nous invite à voyager dans son monde au travers de ses clichés.
"Selon John Stuart Mill, "la Photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard". J’ajouterais à cela que la photographie est une vision du monde qui nous entoure ; voire de notre propre monde reproduit, tel un dessin, sur une pellicule.C’est ce monde, mon monde, que je vous propose de découvrir dès à présent, en images…Je vous souhaite une excellente promenade sur ces pages."
Jérémy Flavien - Neuschwanstein ou l'inspiration du Château de la Belle au Bois dormant
Le jeune homme nous propose notamment un joli voyage en Bavière et dans le Tyrol, via Flickr. Ce magnifique château serait certes le cadre idéal pour un conte ou une saga d'Héroic-Fantasy. On en vient à se demander comment les bâtisseurs ont fait pour édifier pareille merveille.

samedi 6 juillet 2013

LES APPRENTIS SAGES



"Aimer quand même le XXIe siècle". Une vision optimiste que nous fait partager Jean-Louis Servan-Schreiber dans son livre paru chez Albin Michel. 


Je me souviens de mon enfance où le 21e siècle était la promesse d'un monde où tout serait différent, plus facile ; un monde plus vaste. On allait conquérir les étoiles. Et nous allions vivre ça. Tu parles. D'autres prédisaient l'apocalypse nucléaire. On est passé au travers, pour le moment. Mais c'est un autre genre d'apocalypse qui nous guette : celui de l'environnement, et des conséquences de tous les abus contre la nature.
Nous avons hérité d'un monde qui va de plus en plus vite, un monde matérialiste qui veut imposer son hégémonie en écrasant les valeurs dictées par les religions. Un monde où les religions semblent déstabilisées. Un monde qui se cherche une nouvelle éthique, de nouvelles valeurs laïques, où les extrémismes n'ont pas leur mot à dire, que ce soit les extrémismes religieux ou l'extrémisme athée, qui prétendent tous détenir la vérité. Je crois bien que le salut viendra de cette nouvelle sagesse dont parle l'auteur, et que cette même sagesse devra passer obligatoirement par l'humilité. "Ce que je sais, c'est que je ne sais rien" disait Socrate. Cette humilité des grands savants qui s'inclinent devant les mystères de l'univers sans pour autant cesser de chercher.
"Une sagesse moderne doit se nourrir de nos connaissances sur le fonctionnement humain, des hormones aux névroses. Elle tient compte de l'existence des autres, ayant compris la faiblesse de l'individu isolé. Elle intègre naturellement les impératifs moraux, qui resteront l'héritage décisif des traditions judéo-chrétiennes. De ce fait, elle est plus généreuse que la sagesse antique, au fond assez élitiste. Mais l'objectif reste le même : renforcer l'individu face à un monde qui, toujours, le dépassera. Lui permettre de viser au bonheur en acceptant de renoncer à bien des illusions et fantasmes. A minima, elle permet à chacun de se supporter, à faire la paix avec soi-même, pour parvenir à en faire autant avec les autres."
Quand on y réfléchit, au fond, Jean-Louis Servan-Schreiber dit la même chose que les sages bouddhistes, la même chose que ce qu'écrivait Ben Sira, deux siècles avant Jésus Christ. 

mercredi 3 juillet 2013

LOL

Je vous invite à passer un moment chez Auguste Derrière, pour vous chauffer les zygomatiques, vous dilater la rate et vous taper sur la cuisse. Jeux de mots, calembours et contrepèteries sont au programme. Parce que le rire c'est bon pour la santé. 


vendredi 28 juin 2013

RADICAL FACE

Ce n'était la pub Nikon, je serais passé à côté cet album. Et cela aurait été dommage. 


"Radical Face est un pseudonyme de Ben Cooper (né en 1982), habitant Jacksonville, en Floride. Ben Cooper est aussi un des deux musiciens de Iron Orchestra et de Electric President, ainsi qu'un des trois membres de Mother's basement. Le pseudonyme a été trouvé par Cooper sur un prospectus déchiré, un dépliant de chirurgie esthétique intitulé "Radical Face-Lift" dont le mot "lift" était arraché." [wikipedia]
"Welcome Home", le morceau illustrant la pub, tiré de l'album "Ghost" sorti en 2007 est une jolie ballade aux consonnances très Simon&Garfunkel, trouvais-je (voir les vidéos en bas). Par la voix du chanteur, déjà, et par la rythmique aussi. Tout l'album est du reste dans la même veine : des morceaux aux guitares acoustiques rêveuses ou emportées, au piano comme la pluie dans les flaques d'eau, avec toujours la voix profonde de Ben Cooper qui fait penser à celle d'un conteur devant des enfants émerveillés. Un conteur d'histoires de maisons.
"Lorsque Ben Cooper a décidé de composer cet album, il avait déjà écrit une quantité considérable de chansons depuis 2004. Après avoir enlevé les chansons qui lui parlaient le moins, il en resta tout de même un certain nombre, qu'il du partager en deux parties. La première partie constitue l'album Ghost. L'autre partie a été réservé pour de futurs albums.
Ghost, sorti en mars 2007 et produit par le label Morr Music, est un album concept basé sur l'idée de maisons, ayant gardé en mémoire toutes les histoires qui se sont déroulées en elles. Chaque chanson est une histoire, et quelques-unes sont racontées du point de vue de la maison. Cooper a cité une vieille maison, dans laquelle il vivait, comme l'une de ses sources d'inspiration pour Ghost. Une grande partie de son travail a été réalisé dans un vieux hangar derrière sa maison. Emeral Cooper (son plus jeune frère et collaborateur dans Iron Orchestra), Mark Hubbard et Alex Kane ont collaboré avec Ben Cooper pour certains titres. L'enregistrement a duré 10 mois."




lundi 24 juin 2013

FUTURE TRANCE ANTHEMS

Dans la saga des Future Trance Anthems, voici le volume 4. A écouter à fond sur l'autoroute (le volume à fond hein, pas la vitesse !)




vendredi 21 juin 2013

PEINTURES ECOLOS

Marmotte des Alpe Animal à fourrure. Ghislaine Letourneur.  Gouache
Crea GL. Drôle de nom pour un blog. En fait GL sont les initiales de Ghislaine Letourneur, qui s'y présente comme Artiste peintre, auteure... qui fait de l'écologie en création. Voilà qui tombe bien, chez nous on aime ça l'écologie et la création.

"Artiste peintre, plasticienne, auteure jeunesse. Sur mon blog, je vous invite à découvrir comment l'écologie peut stimuler l'inspiration grâce à de nombreuses créations."

Sur le blog, vous trouverez des peintures d'animaux, des créations diverses et un onglet "valorisons nos déchets" où elle présente des œuvres réalisées avec des contenus de poubelles

TROU NOIR


Encore un. Ces "objets" ou phénomènes spatiaux, qui fascinent et font peur à la fois, gardent encore une part de mystère. L'observatoire de Paranal au Chili en a observé un, super-massif, avec la poussière qui l'environne. Je vous laisse découvrir ça sur Techno-Science.net.

vendredi 7 juin 2013

LÉGENDES INDIENNES

Photo Travelshop.fr
L'inde est un pays qui m'a toujours fasciné, peut-être parce que parmi mes ancêtres, il y a un indien du Tamil Nadu. Cet immense pays bourré de contrastes, où se côtoient les hommes les plus riches et ceux vivant dans l'extrême dénuement au point que la société est encore divisée en castes... ce pays magnifique aux paysages grandioses enchâssé dans l'Himalaya comme une pierre précieuse dans une bague d'or ; cette nation qui a su malgré les grandes difficultés auxquelles elle fait face devenir un acteur majeur sur le plan international ; Cette terre de légende aussi... Allez donc faire un tour sur Mythes et Légendes, pour un voyage imaginaire qui vous sortira quelques instant de votre quotidien...

mercredi 5 juin 2013

FILMS DE SINGES


Si la parenté, même lointaine, des hommes et des singes semble toujours faire l'objet de discutions passionnées chez les scientifiques, le cinéma n'a jamais cessé d'utiliser les singes (animal anthropomorphe s'il en est) comme des miroirs de la nature humaine, souvent dans ce qu'elle a de plus vil.

Étrangement je me dis tout à coup que le singe est assez peu (voire pas, mais je ne puis être affirmatif) présent dans la fantasy, excepté quelques ouistitis par ci par là. Vous allez me dire que la fantasy privilégie les animaux fantastiques comme les licornes et autres griffons. Mais on a aussi des araignées, géantes certes (Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter...) et ce sont des êtres biens réels dans notre monde. Peut-être que cette dernière véhicule-t-elle plus de fantasmes ?
Revenons au cinéma. On pense bien sûr, en premier lieu, à la série des "Planète des singes", que ce soit la première ou les remakes réçents. Si l'on s'en tient purement et simplement au niveau du sens, je préfère de loin le premier film, celui de 1968, avec l'immense Charlton Heston, même si celui-ci est plus caricatural, d'une certaine façon, et peut-être justement parce qu'il l'est. Il faut resituer le film dans le contexte de l'époque (guerre froide, révolution culturelle, front anti-guerre du Vietnam et apogée du mouvement hippie) afin de bien saisir à quel point la société simiesque décrite dans cette histoire est une sorte de boomerang métaphorique des erreurs de l'humanité, qui ayant joué avec la bombe A, est retournée à la vie primitive, prenant la place des singes. Du coup, ce retour à la vie primitive est aussi le retour à l'innocence, un thème vu par ailleurs dans "la machine à explorer le temps" de Wells. C'est le mythe du "bon sauvage", qui trouve son origine dans les écrits de J.J. Rousseau.
L'affaire transpire d'ailleurs dans le fond du scénario, puisque ceux qui, parmi la civilisation singe détiennent une certaine science, la garde jalousement, par peur que celle-ci, se développant, ne les mettent sur la route des erreurs empruntée auparavant par l'humanité.

Nous renvoyer nos erreurs dans la figure semble être le rôle principal du singe. 
Le deuxième film de singe le plus célèbre, ou est-ce le premier ?(je vous laisse le choix), c'est King-Kong, film lui aussi relifté à maintes reprises, le dernier en date étant celui de Peter Jackson en 2005. Un pamphlet sur l'intolérance et l'impuissance de l'homme à respecter la nature dans toutes ses différences.
Laissons là la science-fiction et le fantastique pour la fiction simple, puis la vie bien réelle. Il y a d'abord Instinct de Jon Turteldaub, en 1999, avec un très grand Anthony Hopkins très à l'aise dans le rôle du gros dérangé depuis le Silence des agneaux. Le film raconte l'histoire d'un primatologue enfermé dans une prison spéciale pour criminels fadas à la suite du meurtre d'hommes venus massacrer la famille de gorilles dans laquelle il s'était intégrée. La lutte contre la bêtise humaine pour protéger les gorilles renvoie bien sûr à Gorilles dans la brume, avec une Sigourney Weaver à peine remise des ses Aliens.
Plus scientifique, mais tout aussi révélateur du rapport hommes-singes, Ham, de Jérôme-Cécil Auffret en 2006. L'histoire du chimpanzé qui est allé dans l'espace dans une capsule Mercury. Plus dramatico-romantique, Hanuman de Fred Fougea.

Des films mettant en scène des singes, il y en a des tas. Pour vous distraire, voici un quiz cinéma avec des films ayant des singes pour acteurs.

mercredi 29 mai 2013

PEINTURES DU SUD...

Fontaine fleurie - Jean-Marc Janiaczyk

Ça fait une éternité que je n'ai pas parlé de peinture. Une petite virée dans le sud de la France, ça vous dit ? Sur le site de Jean-Marc Janiaczyk, l'artiste vous expose tout ces paysages colorés et ensoleillés. On en sentirait presque l'odeur du romarin et de la lavande. On n'apprend pas grand-chose de ce monsieur, mais on peut commander ses œuvres. J'aime bien le côté un peu intimiste de certaines d'entre-elles, les focus sur des détails, comme cette fontaine fleurie : la lumière, le souci du détail, l'ambiance paisible qui se dégage. Bonne visite.

dimanche 26 mai 2013



Long John Silver. Le quatrième et de dernier tome de l'histoire du pirate en bédé, revisitée par Dorison et Lauffray, est sorti. Voilà une histoire de pirate qui ravira les amateurs du genre, et les nostalgiques d'exotismes sauvages. Le personnage originel du célèbre roman de Robert Luis Stevenson a gardé, dans cette interprétation nouvelle, toute sa complexité. Un flibustier au grand cœur, un forban sans cesse en combat avec lui-même plus qu'avec les autres, sans cesse tiraillé entre le bien et le mal comme un bateau pris dans des roulis et des tangages fous furieux. Cette bande dessinée est magnifique, tout en détails et jeux de lumière qui font ressortir les traits des visages et les personnalités.
Dorison et Lauffray en profitent pour donner leur interprétation du mythe de l'Eldorado. Quatre bédés à avoir dans sa bibliothèque. Les 8 premières planches sont visionnables sur Izneo.

jeudi 9 mai 2013

OVNI or not OVNI ?


Voilà une question que je me pose assez souvent, tout en sachant que je n'aurai probablement jamais la réponse. 
Pour autant, j'ai ma propre opinion sur le sujet, et même si elle pourrait paraître fantasque à certains elle est basée sur le simple bon sens. Sans aller jusqu'au raisonnement de Drake, il est admis que même si on considère qu'il n'y a qu'une infime partie des planètes qui est habitable et que sur ce nombre, un pourcentage faible est habité par une forme de vie intelligente et évoluée, alors, compte tenu du nombre astronomique (c'est le cas de le dire !) de systèmes solaires dans l'univers, plusieurs milliards de mondes seraient concernés.

La difficulté qu'on peut aisément opposer à une visite de notre planète par des êtres évolués se trouve dans les distances faramineuses qui nous éloignent de tous les mondes potentiellement habitables déjà trouvés et des autres galaxies. Comment faire le trajet dans des délais raisonnables ?
Je répondrai en posant une question simple : croyez-vous que nos ancêtres qui sortaient à peine de la préhistoire, et qui naviguaient sur des coques de noix de bois et de peau de bêtes, vous croiraient si vous pouviez leur dire que nous avons trouvé le moyen d'aller sur la Lune ? L'idée même le leur venait pas à l'esprit, sauf peut-être dans des contextes mystiques.
Je crois donc qu'il est parfaitement possible de traverser l'espace dans des délais compatibles avec la vie humaine (et des calculs mathématiques corroborent ce fait) mais que nous n'avons tout simplement pas encore trouvé le moyen de le faire.
Il se peut même qu'on nous ait volontairement retardé, en nous orientant sur de fausses pistes scientifiques, dans le but de nous éloigner de tout contact avec d'autres civilisations en raison de notre barbarie.
Laisseriez-vous un jeune chien fou entrer dans votre salon pour qu'il pisse partout et ruine votre mobilier ? Non, vous tenteriez de l'éduquer d'abord, puis, quand il se montrera sage, vous le laisseriez entrer. C'est tellement évident !
Des civilisations avancées ont très certainement trouvé le moyen de le faire, elles ont eu le temps, et ont trouvé notre planète. Comment ? Par les ondes radios, déjà. Mais on suppose avoir été visités aussi dans notre lointain passé.
Les raisons pour laquelle "ils" ne se sont pas officiellement montrés sont multiples. La première d'entre-elles est le non-interventionnisme afin de nous donner la chance de trouver notre voie par nous-mêmes. C'est une attitude d'observation purement scientifique, comme lorsque nos entomologues observent les fourmis. De ce fait, je pense sincèrement qu'ils ne se contentent pas d'observer nos activités "du ciel", mais ils nous étudient aussi "de l'intérieur". C'est l'évidence même. Certains de ces scientifiques aliens sont infiltrés au sein même de notre société pour nous étudier. Il est même possible que certains extraterrestres volontaires ont été placés au milieu de nous, ignorant tout de leur véritable nature, et servent de "cobayes" à leurs chercheurs. 

De la science-fiction ? Peut-être... Mais le raisonnement se tient : 
1 Nous ne sommes pas seuls dans l'univers (la science tends vers cette affirmation)
2 D'autres civilisations avancées, apparues bien avant nous, ont trouvé le moyen de traverser l'espace (ce que confirment toutes les observations d'OVNI faites à ce jour, en mettant de côté les canulars)
3 Si elles sont venues, et ne se sont pas manifestées à tous c'est pour nous étudier
4 La manière la plus efficace d'étudier une espèce est de l'infiltrer (comme certains de nos chercheurs ont pu infiltrer des groupes de gorilles, par exemple)

Quand à savoir si nos gouvernements sont au courant... Je vous laisse vous faire votre propre idée.

jeudi 2 mai 2013

SMARTPHONE WAR

Apple vs Samsung, c'est comme les Elfes vs les Orques, sauf qu'aujourd'hui on ne sait plus qui sont les elfes et qui sont les orques ! et pendant ce temps Microsoft compte les points.
Bien sûr les deux géants sont toujours en tête des ventes mondiales de smartphones et Nokia, du coup fait figure de challenger, et se retrouve un peu à la même place qu'Apple autrefois, vis-à-vis de Microsoft-Intel, du temps où ils se fournissaient en PowerPC.
Bref, c'est tellement plus fun de se moquer du plus grand que soi... non ?

mardi 23 avril 2013

A L'ECOUTE


Nouvelle liste Deezer sur le blog (juste après "Mes liens") : 
un peu de Tangerine Dream de la grande époque. Bon voyage !

dimanche 21 avril 2013

OBLIVION


Voilà, je l'ai vu. Ce film de Joseph Kosinsky, avec Tom Cruise dans le rôle principal. Première impression : un scénario assez bien ficelé, et on regrette presque qu'il n'ait pas été davantage développé, quitte à en faire deux films. Tous les ingrédients sont là pour nous tenir en haleine et même une histoire d'amour qui finit...je ne sais pas, bien, mal, tout dépend. 
Cela fait assez longtemps que je n'ai vu un bon film de science-fiction, avec un décor "en lumière", contrairement aux ambiances noires et poisseuses qu'on nous sert assez souvent, comme le dernier Total Recall en date (un navet). C'est vrai que depuis Matrix on a eu notre dose de cambouis et d'huile de vidange...
Tout est pensé "design", du poste de contrôle arachnéen au vaisseau-libellule qu'on dirait tout droit sorti d'un jeu vidéo.
Pour faire tendance, l'histoire est un "flip", mais dès le départ il y a un indice qui ne trompe pas : la date. 2077. Soit dans 64 ans. En 64 ans l'humanité aurait été capable de construire une méga-station spatiale, et aller habiter sur Titan. Je veux bien que la science-fiction autorise tout, mais donner ce genre de date aurait été grossier s'il n'y avait eu supercherie.
Pour le jeu des acteurs, j'ai trouvé Tom Cruise moyen. Ses dehors de technicien indiscipliné aux commandes de son vaisseau nous ramène à Top Gun. Olga Kurylenko est presque plus convaincante. Et nous retrouvons Morgan Freeman dans le costume du vieux sage guerrier qui lui va comme un gant.
Mention spéciale pour la BO, transcendante, mais qui me rappelle étrangement celle de Tron l'héritage, pondu par notre Daft Punk national.