mardi 4 septembre 2012

NEILL BLOMKAMP

Petit focus sur ce jeune réalisateur génial, d'origine sud-africaine, qui a fait parlé de lui lors de la sortie de son film District 9, adoubé et produit par le grand Peter Jackson.
"Blomkamp emploie un style documentaire, caméra tenue à la main, avec une technique de cinéma vérité, mélange parfait avec la nature et le photo-réalisme des images générées par ordinateur." [Wikipedia]
J'ai adoré District 9. Cette histoire de science fiction est racontée de manière si réaliste, si simple. Le personnage principal est l'archétype du gars normal, limite naïf, un peu benêt et maladroit, qui va subir, contre son gré, une véritable transformation physique, mais plus encore psychologique. L'angle prit par Blomkamp est non seulement nouveau, mais prend le contre-pied de ce que Hollywood avait l'habitude de nous servir. Le vaisseau mère est très semblable à l'archétype utilisé dans nombre de films et de romans. Un clin d'oeil à "Independance Day" ? Il est juste un peu moins "lisse", moins manichéen pourrait-on dire, à l'image de ces extraterrestres que les humains appellent "crevettes". Des réfugiés. Pourquoi sont-ils là ? On sait qu'ils ont perdu leurs chefs, pour une raison inconnue. Leur vaisseau semble s'être "échoué" sur la Terre. Ils sont traités comme des parias. Plus qu'une raison chauviniste de mettre en avant son pays natal, Blomkamp a mis en lumière, au travers du miroir de l'histoire, la peur de l'autre, le rejet de la différence, la cruauté et la bêtise humaine en général, également réparties entre les noirs et les blancs. 
Une suite serait en préparation. La fin du film le laissait penser. Il se pourrait qu'on assiste à une version d'Independance day, vue du côté alien cette fois, pourquoi pas, mais sans les lieux communs et les vieilles ficelles usées du thème de l'invasion de la Terre. Sacré challenge.
En attendant, on aura le plaisir de découvrir Elysium l'année prochaine, qui promet ! En savoir plus ici.

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