mercredi 21 septembre 2011

Schtroumpf


Un clin d'oeil à ces petits lutins bleus créés par Pierre Culliford, alias Peyo (1928-1992), suite à la sortie du film (tout savoir sur Peyo : http://fr.wikipedia.org/wiki/Peyo).
Quelle drôle d'idée de faire débarquer ces petits personnage à Central Park. C'est bien les yankee ça, tiens ! Tout ramener à eux... Bon je vais arrêter de jouer mon anti-amerloque primaire ici, revenons à nos schtroumpfs. Ils ont bercé mon enfance, entre Tintin et Yoko Tsuno. 
Créés en 1958, pour une aventure de Johan et Pirlouit, les schtroumpfs ne vont pas tarder à monopoliser l'énergie et l'attention de leur créateur, quitte à prendre le dessus sur d'autres héros tout aussi sympathiques, comme Benoît Brisefer.

Les lutins font partie du folklore français et belge, inspirés de petits dieux païens. Leur origine remonte au moyen âge. Leur taille réduite et leur don d'invisibilité leur assure une relative discrétion aux yeux des humains qu'ils ne se privent pas d'embêter à l'occasion. Les lutins sont réputés farceurs.
Gargamel et son chat Azraël
Ce don naturel pour l'invisibilité et le camouflage se retrouve bien sûr chez les schtroumpfs, puisque Gargamel, le sorcier humain, qui rêve d'en attraper un pour réaliser la pierre philosophale (les schtroumpfs entrent dans la composition de la recette), n'arrive jamais à mettre la main sur le village. Et lorsqu'il y arrive, par accident, et en est éloigné, ne parvient pas à le retrouver. Est-ce donc le village qui est magique ou la forêt elle-même ? Une forêt protectrice, et dispendieuse du mets le plus apprécié des Schtroumpfs : la salsepareille ! On retrouve ce don pour la discrétion et l'invisibilité dans la description que fait Tolkien des Hobbits, champions pour ne pas se faire voir des "grandes gens" et même de certains animaux.
Un article très complet sur les lutins sur wikipedia

Blog sur les schtroumpfs
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LA SALSEPAREILLE

La Salsepareille a des vertus médicinales :
elle est utilisée, entre autre,  contre les rhumatismes.
Nul doute que Gargamel en consomme aussi !
[Wikipedia : "La salsepareille est un sous-arbrisseau ou liane vivace. Elle mesure de 1 à 2 m de haut et possède une tige volubile, ligneuse, sarmenteuse et épineuse. Ses feuilles alternes, persistantes, luisantes, sont en forme de cœur ou de pique, et munies de deux stipules transformés en vrilles. Le limbe coriace est parcouru de 5 à 7 nervures à tracé pseudo-parallèle se rejoignant au sommet, mais, fait exceptionnel pour une monocotylédone, réunies par un réseau de nervures secondaires. Le bord du limbe est épineux. C’est une plante dioïque, à fleurs petites, blanc jaunâtre, réunies en petites ombrelles. Les fruits petits et globuleux, parfois ovales, ressemblent à des groseilles, sont rouge foncé. La plante contient des saponines. Floraison d’août à octobre en région méditerranéenne. Fruits à maturité en novembre-décembre."]

mardi 20 septembre 2011

L'HOMME DES BOIS DE BERLIN



Les allemands n'en reviennent pas. Voilà une histoire digne d'un film dans la lignée de "Into the wild", à la différence près que le héros ne s'est pas isolé dans la nature volontairement.
Un père et son fils vivent dans la forêt allemande, apparemment suite au décès de la mère. On pourrait discuter des heures sur les motivations de cet homme, assez fortes semble-t-il pour emmener son fils avec lui dans cette vie différente. Aurait-il voulu noyer son chagrin en compagnie des arbres, ou y a-t-il quelque chose de plus grave encore derrière tout ça ? L'avenir le dira.
Pendant 5 ans, la forêt leur a servi de refuge, de maison, et a pourvu à leurs besoins. Un retour à une vie primitive qui n'a sans doute pas été simple, mais ces deux êtres ont été "nourris" autrement que physiquement. Leur esprit a certainement été changé. Ceux qui ont eu la chance de passer ne serait-ce qu'une nuit sous la tente en pleine nature ont ressenti  cet apport d'énergie au lever du jour. L'air frais, l'herbe humide, le murmure de la forêt qui s'éveille (et les courbatures !). Imaginez cinq ans !
L'histoire et la littérature offrent pas mal d'exemple d'esprits tourmentés qui vont chercher la paix, qui vont se retrouver, ou affronter leurs démons en pleine nature. Volontairement ou non.



A lire sur le site de l'Express

lundi 19 septembre 2011

June et Lula

Une découverte récente pour moi. L'évènement date déjà d'un an. Et je suis passé à côté de ça. Ces deux jeunes demoiselles vous transportent aux frontières d'un monde où le temps s'est arrêté, devant un troquet perdu du fin fond du Mississipi.


Un album superbe, simple, ou leur deux voix se mêlent, se superposent, et jouent avec les accords pour notre plus grand bonheur. Vous aimez la country, le folk, l'odeur de la bouse de cheval et le Jack Daniel's ? Sautez sur "Sixteen times", leur premier opus.


Pour en savoir plus :